Publié dans Société

Incendie à Ilanivato Anosipatrana - Plus de peur que de mal !

Publié le jeudi, 30 janvier 2020

Un incendie a éclaté en plein cœur du quartier d’Ilanivato Anosipatrana vers la fin de la matinée, hier. Des colonnes de fumée s’élevaient dans le ciel, provoquant momentanément ainsi la panique des riverains et des usagers qui empruntent la voie principale. Là, c’est une assez vieille construction qui a brûlé, occasionnant des dégâts assez importants. Le sinistre est survenu pendant l’absence des locataires, selon des témoins. Il a fallu forcer les ouvertures dans la maison afin que les volontaires aient pu s’y frayer un passage. Les secours, qui furent essentiellement composés de membres du fokonolona, ont tenté de sauver des mobiliers se trouvant à l’intérieur tout en s’efforçant de mâter l’incendie avec les moyens du bord.  Pendant que les riverains s’affairaient ainsi à organiser les secours, d’autres ont alerté les sapeurs-pompiers dont l’intervention aurait été retardée par l’embouteillage et la valse-hésitation des riverains pour les informer à temps.
Pour l’heure, la cause de l’incendie demeure un mystère. Bien que la maison en feu soit située non loin des bureaux du Fokontany et de la Police, cette situation était loin de faciliter la tâche des secours. Ce n’était qu’après plusieurs minutes d’attente que les fourgons des sapeurs-pompiers arrivent finalement sur place. De plus, ils se sont heurtés au problème d’accessibilité dans la zone du sinistre, la maison se trouvant en deuxième plan par rapport à l’axe principal. Ces derniers n’ont fait que parachever la tâche du fokonolona pour lutter contre le feu, du moins dans un premier temps. Les soldats du feu se sont attelés également à localiser et éteindre des braises ou des foyers de feu qui étaient encore susceptibles de s’embraser à tout moment,  tandis que la Police a installé un périmètre de sécurité dans le secteur. Des témoins rapportent que des profiteurs ont cherché à voler encore le reste des mobiliers ou autres objets que les secours ont réussi à dégager de la maison en flamme.

Les locataires ont perdu une grande partie de leurs biens dans ce sinistre. C’était avec une désagréable surprise et quelques larmes de dépit qu’ils débarquent sur les lieux pour réaliser l’ampleur des dégâts.
Franck R.


 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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