Publié dans Société

Enfant jeté vivant dans le canal Andriantany - Sa maman incarcérée provisoirement à Antanimora

Publié le jeudi, 06 février 2020

La semaine dernière, la nouvelle à propos du comportement arbitraire d’une jeune mère de famille de 24 ans, qui a jeté délibérément son petit garçon d’un an et demi dans le canal Andriantany, aux 67ha, a scandalisé l’opinion. Après une période de détention policière liée au besoin de l’enquête, cette femme était déférée au Parquet, mercredi dernier. Par la suite, elle fut incarcérée à la maison centrale d’Antanimora à titre provisoire. Elle a argué une  dissension qui l’aurait mise aux prises avec son mari, qu’elle accuse son indifférence devant son sort et celui de sa progéniture comme explication à son geste purement infanticide.  Mais elle n’aurait pas supporté non plus la difficulté de la vie, situation qui l’aurait empêchée à nourrir convenablement son gosse. Quant à celui-ci, il a été envoyé dans un foyer pour petits orphelins à Ambohidratrimo, depuis.

 

Au moment des faits, nul n’a jamais compris ce qui était passé dans la tête de l’accusée. Sans autre forme de procès, elle a jeté soudainement son gosse qu’elle tenait dans ses bras dans le canal. L’acte s’est produit à un moment où les passants étaient nombreux à circuler. Les gestes de cette mère de famille n’ont pas échappé à certains. Les cris de protestation et d’horreur s’étaient élevés. Un inconnu était en train de réparer une voiture. Mais il n’a pas hésité à plonger dans l’eau afin de secourir l’enfant. Quant à sa maman, elle a tenté de s’échapper mais le fokonolona l’en a empêchée. Pire, les gens ont cherché à la tuer à leur tour. Heureusement que des éléments du commissariat du 7e arrondissement étaient sur place. Devant les tumultes liés à la tentative des riverains pour infliger quelques corrections à la femme, les policiers sont rapidement intervenus. Ils les ont emmenés, la jeune mère en cause et l’enfant alors encore inconscient. Les secouristes l’ont réanimé et le petit fut finalement sauvé.

Après quoi, la mère de famille fut conduite au bureau de la Police des mœurs et des mineurs. C’était au cours de son audition qu’elle a fourni ces explications sur son comportement.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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