Publié dans Société

Faux et usage de faux lors d’une transaction - L’accusé principal derrière les barreaux

Publié le vendredi, 07 février 2020

L’affaire s’est produite dans une Mairie d’arrondissement de la Capitale à propos d’une affaire de faux et usage de faux concernant les dossiers de transaction de voiture. A l’index : un suspect de 47 ans qui se retrouve par la suite en prison à Antanimora, après l’enquête diligentée par les limiers de la Police économique à Anosy et le Parquet d’Antananarivo. Par ailleurs, ses trois présumés co-accusés ont obtenu la liberté provisoire. Ces derniers sont composés d’un intermédiaire, de l’acheteur qui a soumis son dossier auprès de la Mairie d’arrondissement ainsi que le propriétaire du véhicule, ou le revendeur.

 

Pour revenir sur le cas du suspect principal, il aurait reconnu avoir monté un dossier bidon dans cette transaction. Mais il bénéficie d’une complicité dans la confection de ces faux papiers administratifs. Le présumé complice du concerné aurait la sinistre réputation d’être un spécialiste pour constituer en urgence des dossiers bidons pour des clients empressés. Ce dernier aurait avoué s’être procuré de ces faux cachets, ou plutôt des copies, du côté des escaliers d’Antananinarenina.

Tout a commencé par les anomalies constatées sur le dossier de transaction du véhicule par les agents vérificateurs au sein de cette Mairie d’arrondissement en question. Car l’auteur du forfait a fait tomber sa victime dans le piège au moment  où celle-ci a voulu régler les différentes formalités nécessaires à ce dessein au « Faritany à Ambohidahy ». Le suspect a alors expliqué à son interlocuteur qu’il a la possibilité d’accélérer la procédure. Or, la victime s’est aperçue de la supercherie lorsqu’elle a dû passer à la Mairie en vue de la vérification de ses documents. Mais les agents de ladite municipalité ont décelé que les cachets usités ainsi que la signature de l’adjoint au maire, trouvés sur les papiers, sont loin d’être authentiques. Du coup, la Mairie d’arrondissement a porté plainte pour faux et usage de faux auprès de la Police économique à Anosy. Celle-ci a convoqué le suspect le 6 février dernier. Le jour suivant, toutes les personnes impliquées ont été alors déférées au Parquet d’Anosy. Seul, le quadragénaire en cause se retrouve finalement derrière les murs de la prison.

Franck R.

 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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