Publié dans Société

Braquage à Toamasina - Un échange de tirs, des victimes et des arrestations

Publié le mercredi, 12 février 2020

Cinq présumés assaillants capturés vivants, un autre blessé par balle à son pied, même sort pour un civil ! Tel a été le bilan d’un hold-up  qui s’est produit sur l’Avenue longeant le bureau de TELMA à Toamasina, vers midi hier. Cependant, la Police n’a pas précisé la nature, ni la fonction de la cible. Les éléments du commissariat, joints par ceux du commissariat du premier Arrondissement de la ville portuaire de l’Est, sont intervenus assez rapidement sitôt qu’ils ont reçu l’alerte.

 

Lorsque les équipes de la Police sont arrivés, à l’endroit où les braqueurs étaient en train de commettre leur méfait, ces derniers ont immédiatement accueilli les premières par des tirs d’armes à feu.  Rapidement, ce fut l’escalade d’où l’on a assisté à un échange de tirs entre les deux camps. Mais c’était la Police qui a pris le dessus lors de cet affrontement, très violent mais bref, selon une source policière.

Les Forces de sécurité ont alors fini par neutraliser le gang en mettant cinq de ses membres dans les mailles de leur filet. C’était également dans ces circonstances qu’un assaillant a reçu un projectile au niveau de son bras. Mais ce n’est pas tout. Les malfaiteurs auraient tenté de prendre la fuite en réquisitionnant une voiture particulière. Mais comme le conducteur a refusé de les transporter, ils l’ont brutalisé. Actuellement, la victime se trouve encore dans un état critique lié à son agression.

Outre le coup de filet de la Police, son intervention a également permis de récupérer le butin des mains des agresseurs, soit au total la somme de 20 millions d’ariary mais aussi des bijoux volés constitués de collier et de chevalière en or. La poursuite de l’enquête, sur cette affaire, a permis de savoir que l’un des agresseurs supposés est un prisonnier qui venait de purger une peine à la prison d’Ihosy.

Après un semblant de calme, le braquage semble refaire surface à Toamasina. Avant l’épisode mouvementé d’hier, le dernier en date remonte en décembre 2019. A l’époque, deux individus armés ont pris pour cible la cliente d’une banque. Cette attaque sanglante s’est produite en plein jour, exactement comme celle qui s’est passée, hier. Car à peine la victime a quitté la banque, les assaillants sesont rués sur celle-ci.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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