Publié dans Société

Transport - Renforcer la surveillance des taxis illégaux

Publié le jeudi, 20 février 2020

Valoriser le métier de conducteur de taxi- ville et améliorer la circulation et les transports pour les citoyens d'Antananarivo. Tels sont les objectifs de la rencontre entre la Commune urbaine d’Antananarivo et les représentants des taxis-ville à l’Hôtel de la ville à Analakely, mercredi dernier. A l’issue de cette rencontre, plusieurs décisions ont été prises. Une nouvelle organisation concernant le stationnement des taxis a été mise en place afin de ne pas gêner la circulation et les parkings dans la ville. Dans ce cadre, la CUA achèvera d’ici la semaine prochaine, le marquage au sol pour les endroits de stationnement des taxis. Ainsi, le règlement sera strict quant à la surveillance des taxis illégaux ainsi que les taxis- moto. Une situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans la ville, ces derniers temps. 

Concernant la mise en fourrière des véhicules, elle ne sera pas encore appliquée. La CUA se concentre encore sur la sensibilisation et l’éducation des usagers de la circulation. Le délai dépassé, ceux qui osent enfreindre la loi doivent en assumer les conséquences. D’ailleurs, l’amende de mise en fourrière des véhicules commettant des infractions s’élève jusqu’à environ 2 000 000 d’ariary. Cette amende comporte 200 000 ariary pour le transport de la voiture, un droit de gardiennage de 150 000 ariary pendant dix jours et 600 à 2 000 ariary par cheval par jour pendant dix jours. Pour les voitures d’occasion, la CUA a avancé la construction d’une infrastructure pour résoudre les problèmes de parking existant dans la Capitale actuellement, ainsi que les stationnements sauvages. 

A part ces organisations, le contrôle technique au sein de l’OMAVET à Ampasampito a été annulé. Selon la dernière statistique issue d’Antsakaviro, la Capitale recense plus de 1 250 taxis – ville.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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