Publié dans Société

Transport - Renforcer la surveillance des taxis illégaux

Publié le jeudi, 20 février 2020

Valoriser le métier de conducteur de taxi- ville et améliorer la circulation et les transports pour les citoyens d'Antananarivo. Tels sont les objectifs de la rencontre entre la Commune urbaine d’Antananarivo et les représentants des taxis-ville à l’Hôtel de la ville à Analakely, mercredi dernier. A l’issue de cette rencontre, plusieurs décisions ont été prises. Une nouvelle organisation concernant le stationnement des taxis a été mise en place afin de ne pas gêner la circulation et les parkings dans la ville. Dans ce cadre, la CUA achèvera d’ici la semaine prochaine, le marquage au sol pour les endroits de stationnement des taxis. Ainsi, le règlement sera strict quant à la surveillance des taxis illégaux ainsi que les taxis- moto. Une situation qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans la ville, ces derniers temps. 

Concernant la mise en fourrière des véhicules, elle ne sera pas encore appliquée. La CUA se concentre encore sur la sensibilisation et l’éducation des usagers de la circulation. Le délai dépassé, ceux qui osent enfreindre la loi doivent en assumer les conséquences. D’ailleurs, l’amende de mise en fourrière des véhicules commettant des infractions s’élève jusqu’à environ 2 000 000 d’ariary. Cette amende comporte 200 000 ariary pour le transport de la voiture, un droit de gardiennage de 150 000 ariary pendant dix jours et 600 à 2 000 ariary par cheval par jour pendant dix jours. Pour les voitures d’occasion, la CUA a avancé la construction d’une infrastructure pour résoudre les problèmes de parking existant dans la Capitale actuellement, ainsi que les stationnements sauvages. 

A part ces organisations, le contrôle technique au sein de l’OMAVET à Ampasampito a été annulé. Selon la dernière statistique issue d’Antsakaviro, la Capitale recense plus de 1 250 taxis – ville.

Anatra R.

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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