Publié dans Société

Braquage d’un fourgon à Malaza Andoharanofotsy - Le chauffeur grièvement blessé, une importante somme envolée

Publié le dimanche, 23 février 2020

Le sang a giclé vers 8h du matin samedi dernier sur une portion de route passant à Malaza Ankadilalampotsy à Andoharanofotsy. Là, c’est le chauffeur d’un fourgon Mercedes-benz 409 qui faisait route vers la Capitale, qui a payé le plus lourd tribut à ce braquage par des individus armés circulant en scooters, trois au total. Et il y avait deux bandits sur chaque moto, selon  un témoin.  La victime a reçu une balle dans son cou car les assaillants n’ont pas hésité à tirer sur lui. Par ailleurs, les quatre autres personnes qui étaient dans le véhicule sont indemnes. En agissant de façon ainsi barbare, les agresseurs ont réussi à faire main basse sur une importante somme dont le montant n’a pas été officiellement communiqué.

« La Brigade criminelle (BC5) qui mène l’enquête, n’a pas encore avancé le montant volé », confie une source policière. Par contre, une source officieuse a avancé 14 millions d’ariary. Cet argent était prévu pour un achat à Ankaraobato ce samedi matin- là.

D’après la Police, les scooters ont roulé en contresens pour intercepter le fourgon. A un moment où l’utilitaire a dû beaucoup ralentir l’allure à cause d’un casseur de vitesse, les malfrats ont profité de cette situation pour passer rapidement  à l’action. Sur leur moto, les deux voyous ont subitement dégainé des armes de poing pour menacer le chauffeur, et ce, une fois qu’ils se trouvaient à la hauteur du poste de conduite du fourgon. Le temps qu’ils s’étaient emparés de force du sac contenant les liquidités, et les braqueurs étaient déjà loin. Aucun indice ne permet d’avoir une idée où ils peuvent bien se trouver en ce moment. D’autant plus qu’aucun des témoins à la scène n’a osé les prendre en chasse, de peur pour sa vie.

D’après toujours la Police, c’est l’employeur de la victime qui a assumé la responsabilité de l’évacuer  d’urgence dans un centre hospitalier de la Capitale. Malgré la gravité de son hémorragie, la victime resterait dans un état stationnaire. La Police dont on retrouve les éléments du commissariat central de Tanjombato et ceux de la BC5 ainsi que leurs homologues de la Gendarmerie ou la Brigade d’Andoharanofotsy, enquêtent sur cette affaire. « Nous n’étions informés que plusieurs moments après les faits. C’est la Police qui a demandé à ce que nous intervenions aussi », confie une source auprès de la Brigade d’Andoharanofotsy. Pour le moment, la Police poursuit encore ses recherches et qu’aucun bandit n’a été pris. Ainsi après les cash-point de la ville, voilà donc que les bandits s’en prennent à un véhicule de transport. L’opinion craint que les auteurs de ce récent braquage, ne soient autres que ceux qui ont visé des cash-point une ou deux semaines auparavant.

Franck Roland

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff