Publié dans Société

Intempéries - Ecroulement spectaculaire au « Zaimaika »

Publié le dimanche, 23 février 2020

Le pire a été évité de justesse ! C’est du moins ce que l’on peut dire à propos de ce brutal affaissement d’une bonne partie de la structure du « Zaimaika », littéralement « bouffe-rapide », ce lieu de restauration bon marché très fréquenté, situé en plein cœur d’Analakely. En effet, la toiture s’est de nouveau brutalement affaissée au beau milieu de la nuit, vendredi dernier. Cette fois-ci, les dégâts ont été plus importants. Toutefois, l’on ne déplore aucune victime humaine, du fait que l’écroulement était survenu à un moment où l’endroit a été déserté des consommateurs. A l’index : la pluie diluvienne qui s’est abattue sans arrêt sur la Capitale. Bien qu’on n’ait enregistré aucun décès, les dégâts sont colossaux. D’après la Police nationale qui a fait un constat sur place, ni la nature, ni le coût des objets ou autres équipements endommagés, n’a pu être encore établi.

 

Notons que l’infrastructure en question est déjà vétuste. Aidée par les sapeurs-pompiers de la ville, la Municipalité d’Antananarivo-ville a dépêché ses éléments sur place. Leur mission : dégager les décombres et repérer d’éventuelles menaces d’écroulement, surtout lorsque dame pluie semble continuer à faire des siennes ces dernières heures. D’après une source policière, un plan d’urgence a été proposé en vue d’aider les gargotiers à surmonter leurs difficultés liées à ce sinistre. Il y a encore peu de temps, les restaurateurs s’étaient alarmés à la suite d’un effondrement partiel de cette même toiture.

Considéré comme un patrimoine de la ville, le « Zaiamaika », en dépit des premiers travaux d’urgence de réhabilitation, nécessite donc un véritable chantier si l’on aspire à le revoir renaître de ses ruines, donc à nouveau opérationnel. Notons que plus d’un millier de consommateurs de la Capitale y viennent se restaurer quotidiennement. Les gargotiers eux, n’ont toujours cessé de réclamer des travaux de réhabilitation plus sérieux afin d’éviter justement un accident. Nul ne pourra donc leur donner tort après tout ce qui était arrivé la nuit du vendredi.

A part le « Zaimaika », l’on a également signalé un autre effondrement de maison individuelle du côté d’Ambalavao-isotry, cette fois du côté d’Ambalavao-Isotry, toujours la même nuit du vendredi. Des sources d’information ont avancé que l’accident aurait fait des victimes. Pourtant, ni la Police, ni la morgue d’Ampefiloha n’a confirmé l’existence de ces victimes.

Franck R. 

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff