Publié dans Société

Coronavirus - Plus que trois personnes en observation à Anosiala

Publié le vendredi, 28 février 2020

Sur les 24 personnes supposées être atteintes du coronavirus et qui ont été mises en quarantaine au Centre hospitalier universitaire  (CHU) d’Anosiala depuis le 25  janvier, seules trois d’entre elles s’y trouvaient encore hier. Deux parmi ces patients sont des passagers étrangers accueillis auprès dudit établissement sanitaire le 13 février dernier. Leur date de sortie est prévue pour dimanche prochain. Et le dernier entrant, datant du jeudi dernier, est l’étudiant malagasy en provenance de Chine. En suivant les procédures médicales, il pourra intégrer sa communauté après avoir passé 14 jours dans la salle d’observation. La semaine dernière, l’hôpital d’Anosiala enregistrait encore 12 patients dont la moitié est composée de ressortissant chinois. Après avoir rempli toutes les conditions sanitaires, les 6 étrangers et 4 citoyens malagasy ont rejoint leur famille respective cette semaine.

Durant leur séjour à Anosiala, ils ont été pris en charge dans un endroit spécialement aménagé pour que les équipes médicales et techniques du CHU d’Anosiala, constituées par des médecins et paramédicaux, puissent vérifier quotidiennement leur température et leurs plaintes fonctionnelles. 

Selon une source auprès de cet hôpital, ces trois individus ne sont pas des personnes atteintes de cette épidémie pneumonique. Ils ne présentent aucun symptôme du coronavirus. Mais par précaution, cette mesure de sécurité sanitaire a été prise. Le responsable tient par contre à rassurer le public que contrairement à l’inquiétude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) par rapport à la vulnérabilité au niveau matériel des pays africains, Madagascar  dispose d’équipements médicaux indispensables pouvant prendre en charge les cas confirmés. 

Pour se protéger de cette épidémie, de nouvelles mesures ont été prises par les autorités sanitaires malagasy. Etant donné que le Covid-19 touche désormais une cinquantaine de pays dont ceux les plus touchés après la Chine sont la Corée du Sud, l’Italie, l’Iran et le Japon, l’entrée des personnes qui y proviennent demeure incontrôlable. A cet effet, nos compagnies aériennes, sans exception, sont contraintes de ne pas embarquer depuis 14 jours des passagers ou équipages en provenance ou ayant séjourné dans ces pays. De plus, aucune embarcation en provenance de ces pays ne sera également autorisée à naviguer dans les eaux territoriales malagasy. 

K.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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