Publié dans Société

Hausse de prix du riz - Des marchandises saisies à Anosibe

Publié le mercredi, 18 mars 2020

De limportateur aux détaillants. Le ministère de lIndustrie, du Commerce et de lArtisanat  (MICA) vérifie tous les circuits de distribution afin de connaître les profiteurs. En effet, le prix du riz a augmenté soudainement depuis le week-end dernier. Les consommateurs se plaignent dune hausse allant de 100 à 500 ariary en espace de deux jours. Le Gouvernement, soucieux de la vie sociale de la population, est intolérant face à cette situation. Il faut noter que la ministre de tutelle Lantosoa Rakotomalala sest déjà entretenue avec les importateurs, lundi dernier. Daprès les constats, les stocks des produits importés restent encore suffisants pour affronter les quatre prochains mois. Un bateau approvisionnera 24 000 tonnes de riz supplémentaire à la fin de ce mois. « Le kilo du riz ne doit pas dépasser 1 800 ariary », souligne la ministre, hier.

 

Accompagnée du secrétaire dEtat à la Gendarmerie, le Général Richard Ravalomanana, la dame sest rendue au marché dAnosibe pour appliquer la « vérité des prix ». Lors de cette descente chez les grossistes, trois sur quatre points de vente visités ont fait lobjet dune saisie de marchandises. Non seulement ces commerçants vendent le riz à des prix élevés, mais ils ne possèdent pas de facture dachat. Dautres œuvrent dans linformel. « Nous luttons constamment contre la hausse de prix des PPN. On vérifie le circuit de distribution àpartirdesimportateurs jusquaux détaillants, notamment le prix et le volume des stocks.  Il est encore difficile de maîtriser totalement ce circuit étant donné que les consommateurs finaux achètent chez les grossistes et les détaillants chez les importateurs. Malgré cela, on veille à minimiser les écarts de prix lors de la vente. On peut surveiller les prix grâce aux factures. Nous avons ainsi constaté que le prix du kilo est resté stable chez les grossistes durant les trois derniers mois. Il ny a donc aucune raison laugmenter. On peut dire que les détaillants sont les profiteurs dans cette histoire », souligne Lantosoa Rakotomalala.

Il faut noter que le riz « Makalioka » est épargnée de cette affaire. Ce type de riz considéré comme « luxe » reste le plus cher au marché. Son prix varie de 2 100 à 2 200 ariary le kilo. Quoi quil en soit, durant la saison des pluies, les paysans rencontrent des difficultés à écouler leur production à cause du mauvais état des infrastructures routières.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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