Publié dans Société

Faux billets saisis à Anosibe - Les individus impliqués dont un militaire à Tsiafahy

Publié le jeudi, 19 mars 2020

Le 13 mars dernier, les hommes de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie ont jeté trois individus dans leurs filets à Anosibe Angarangarana. Motif : Détention et surtout transaction de fausses coupures de banque d’une valeur numéraire de 7 millions d’ariary.
Après la phase de l’enquête préliminaire, puis le récent déferrement de l’affaire au Parquet, les trois larrons furent finalement placés en détention provisoire à la maison de force à Tsiafahy.
L’enquête a révélé que les concernés avaient déjà mis en circulation 3 millions d’ariary de ces fausses coupures avant que les Forces de l’ordre ne les surprennent avec ces 7 millions d’ariary constitués par des coupures de 20 000 ariary. C’est un militaire répondant au nom de
S. qui a acheté le billet de 20 000 ariary contre 4000 ariary. La transaction s’est produite le 12 mars dernier du côté du Paraky à Soanierana. Ce dernier fut également interpellé.
Par ailleurs, D., le présumé pourvoyeur en faux billets domicilié à Nambolempary Ambositra, demeure encore introuvable, du moins pour le moment. Un constat général s’impose. Cette ville de la Région d’Amoron’i Mania défraie souvent la chronique à cause des faits similaires. C’est parce qu’un réseau de contrefacteurs, pour le moment non identifié, et qui possède des ramifications s’étendant jusque dans la ville de Mahajanga ou celles du Sud-est, agit dans l’ombre. Certes, les Forces de l’ordre ont déjà multiplié les coups de filet. Mais « l’hydre » de la contrefaçon, si l’on puisse la qualifier ainsi, est loin d’être décapitée.  Les derniers faits en date remontent en décembre 2019 à Ambositra où la Police a procédé à une série d’interpellations, soit 5 incriminés,   toujours pour affaire de faux billets de banque.
Et preuve que cela aurait pu être le fait d’un réseau, les concernés ont été poursuivis pour fabrication et circulation de fausses coupures de 20 000 ariary. Ils furent dénoncés par des informateurs de la Police. Les fausses coupures auraient dû servir à des achats mais aussi à des dépôts dans des kiosques spécialisés en mobile banking.
Franck R.


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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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