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Trois pays de l’océan Indien touchés. Le chikungunya est devenu une épidémie à l’île de La Réunion, avec plus de 4.000 cas recensés jusqu’à maintenant. Pour l’île Maurice, environ 60 cas suspects sont enregistrés, dont 19 cas locaux confirmés et 7 cas importés, à la date du 1er avril dernier. Concernant Rodrigues, 3 cas ont été signalés, dont 2 importés. Il en est de même aux Comores, avec quelques cas notifiés. Pour Madagascar, aucun cas de cette maladie n’est enregistré jusqu’à maintenant, à en croire le Dr Manuela Vololoniaina, directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et de la riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique. 

Garantir un paiement ponctuel des bourses aux étudiants de l'université. Hier, l’Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (ESPA), située à Vontovorona, a lancé la distribution des bourses d’études couvrant trois mois, accompagnées d'équipements pour les étudiants, allant de ceux en première année (L1) aux doctorants. 

Cette opération, en avance par rapport au planning, a été accueillie avec soulagement. Faneva Rojoniaina, président de l'Association des étudiants polytechniques de Vontovorona, a exprimé sa gratitude envers le Président de la République et la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique, pour avoir pris en compte leurs préoccupations. Les étudiants peuvent ainsi souffler un peu en recevant cette première tranche d’argent et se focaliser un peu plus sur leurs études.

C’est dans l’effervescence de la Cité des cultures, située à Antaninarenina que l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) a officiellement lancé, jeudi dernier, la 11ème édition de l’« International Tourism Fair » (ITM Madagascar), prévue pour le mois de juin 2025. Cet événement annuel phare du secteur touristique, organisé sous l’impulsion du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, avec le soutien du Gouvernement via le projet « Pôle intégré de croissance » (PIC), s’impose comme une plateforme de rencontres, incontournable pour les professionnels du tourisme. 

Cette nouvelle édition placée sous le thème « Vers un tourisme plus durable » vise à ancrer la Grande île comme une destination de référence en matière de tourisme responsable.

Du 18 au 20 avril, Fianarantsoa, la capitale du Betsileo, vibrera au rythme du « Fianar Reggae Festival » qui fêtera sa 10ème édition. Organisé par l'association Sarondra, cet événement musical annuel est dédié à la promotion de la culture reggae, dans la ville de Fianarantsoa, Région de Haute-Matsiatra. Les organisateurs promettent une édition riche en promesses et enthousiasme. 

Initié en 2013, ce festival a pour objectif de promouvoir la musique reggae et la philosophie rastafari. Tanjona Rabearivony, l'un des organisateurs, a souligné l'importance de cet événement pour donner une visibilité à Fianarantsoa, souvent perçue comme une simple étape de transit dans le secteur du tourisme et la vie des jeunes. 

Alors que Madagascar poursuit sa relecture de l’Histoire, le nom du roi Andriamilafikarivo, plus connu sous le nom de Toera, longtemps ignoré des manuels scolaires, retrouve la place qui lui revient parmi les grandes figures nationales. Son héritage de résistance et de sacrifice résonne aujourd’hui plus que jamais comme un appel à l’unité et la mémoire.

Souverain du royaume sakalava de la Région de Menabe, il demeure, plus d’un siècle après sa mort, un symbole vivant du refus de l’oppression étrangère et un repère identitaire fort pour le peuple malagasy.

L’Assemblée nationale hausse le ton. Dans une note officielle signée de son président, publiée hier, l’institution a rappelé avec fermeté les règles élémentaires qui encadrent l’exercice du mandat parlementaire. L’article 207 du Règlement intérieur, remis sur la table, stipule sans ambiguïté que « il est recommandé à tout député d’informer en permanence et de faire un compte rendu à la fin de chaque session à son électorat ». La note reformule cela autrement en précisant que : « il est interdit à tout député de faire des rapports publics en dehors de la circonscription où il a été élu ».

Un rappel qui ne doit rien au hasard. Il cible, sans le nommer, une initiative politique menée par le député Siteny Randrianasoloniaiko et plusieurs de ses collègues venus appuyer un rassemblement public non autorisé à Toliara, le week-end dernier. Ces derniers, pour la plupart étrangers à la région, ont foulé aux pieds les règles de base du fonctionnement parlementaire.

Le weekend dernier, le commissaire Tsiky Panoel Rakotondrainivonona a officiellement pris ses fonctions de chef de corps de la Police municipale de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), marquant ainsi une nouvelle ère pour cette institution. Fort d'une carrière riche et diversifiée au sein de différents commissariats de sécurité publique, notamment à Toamasina, Isotry, 67 Ha et au commissariat central d'Antananarivo, il aborde cette mission avec une expérience conséquente et une détermination palpable. Son parcours lui a permis de développer une expertise pointue dans la gestion de situations complexes et la résolution de problèmes sécuritaires.

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la UNE du 080425

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La une du 7 avril 2025

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Solide pilier

Base Toliara rouvre ses portes. Par la décision du Conseil des ministres du 29 novembre 2024, la suspension du projet minier de la Base Toliara est levée.

Base Toliara, une entreprise matriculée localement  du groupe Base Ressources de nationalité australienne et britannique, projette de produire l’ilménite, le zircon et le rutile de Ranobe, utiles pour la production des pigments blancs pour la peinture, le papier ainsi que la céramique et la métallurgie. Elle se trouve à 50 km au nord de Toliara, dans le sud-ouest de la Grande île. En raison des tensions sociales sujettes à une connotation politique locale, le Gouvernement suspend le projet en 2019, le temps également de revoir en profondeur la réorganisation et l’éventuelle révision des clauses du contrat.

Se sentant incompris par et la communauté locale et par le pouvoir en place les porteurs du Projet n’ont cessé de plaider sur le bien-fondé de Base Toliara pour l’économie nationale et pour la communauté de base autour de Ranobe.

L’Etat n’entend pas arrêter définitivement le projet, il se donne l’occasion de revoir certains points de la clause du contrat et également remettre sur le tapis toutes allégations de malversations (corruption ou autres) menaçant les intérêts supérieurs du pays. Tout cela pour sous-entendre que les travaux de négociation n’ont jamais été suspendus. L’Etat maintient le contact avec les grands investisseurs et cela pour le bien de tous, des deux côtés. A noter que le projet tente toujours de convaincre la partie malagasy et la communauté locale sur les intérêts et privilèges que Base Toliara pourra procurer. Une bonne partie des membres de la communauté de base autour de Ranobe n’ont cessé de manifester leur soutien et exigent la réouverture immédiate de Base Toliary. Mais, de l’autre côté, les réticents sinon les opposants ne restent pas non plus les bras croisés.

En novembre 2024, après avoir tout mis au clair, le Gouvernement, en Conseil des ministres, décrète la levée de la suspension. Une mesure courageuse ouvrant la voie vers un double  avantage. Le premier, la communauté locale, en particulier, et la région concernée, en général, puissent jouir des retombées positives directes issues de l’opérationnalité du projet. Entre autres, une rentrée pérenne de gains financiers permettant de financer diverses activités, améliorant les infrastructures sanitaires et scolaires, etc. L’offre de nouvelles occasions à de nouveaux emplois ! En tout, trois mille emplois seront prévus. Une belle perspective pour les jeunes de la région. Le second avantage, cette fois-ci sur le plan national. L’économie nationale va bénéficier d’un coup de pouce efficient. La Trésorerie nationale aura des entrées pérennes permettant à l’Etat de faire face à ses obligations urgentes.

En effet, Base Toliara va débourser avec la future exploitation de l’ilménite, de zircon et du rutile de Ranobe des sommes colossales qui iront directement dans la caisse de l’Etat et dans celles de la communauté de base et de la Région d’Atsimo-Andrefana : cinq milliards de dollars pour l’économie nationale, 180 millions de dollars par an pour les finances publiques et 80 millions de dollars annuels pour les projets nationaux et régionaux. Un réel sinon solide pilier pour le pays !

Reste à savoir si les responsables nationaux et régionaux sauront les gérer et utiliser à bon escient !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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