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A Madagascar, où moins de 30 % de la population bénéficient de l'électricité, le Gouvernement s'est fixé un objectif  d'atteindre 70 % de couverture électrique. Plusieurs stratégies sont en cours pour y parvenir, notamment à travers le développement des énergies renouvelables. Avant-hier, une étape a été réalisée avec l'officialisation de l'association Marea (« Madagascar Renewable Energy Association »). L'association, régie par l'ordonnance 60-133, regroupe tous les producteurs d'énergies renouvelables et hybrides du pays, quelle que soit leur taille.
Selon Rémi Hubert, président de l'association, « Marea est un regroupement facilitant les échanges et adressant les différents enjeux liés au développement de la filière ». L'objectif est de conjuguer accessibilité, fiabilité, durabilité et compétitivité pour un avenir énergétique plus vert à Madagascar. L'association promet de renforcer les mécanismes institutionnels de dialogue et de capitaliser sur les acquis pour le développement du secteur. « Grâce aux expertises et compétences des sociétés membres, l'association va apporter un changement positif et significatif », a ajouté le président. Ses missions incluent la promotion des mesures incitatives à la croissance de la production et à l'accès aux énergies renouvelables, la sécurisation des investissements, ainsi que le développement d'un paysage économiquement fiable et durable.
En outre, Marea vise à encourager le renforcement des compétences pour assurer la durabilité et l'innovation dans le secteur. Jean-Baptiste Olivier, ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, a souligné que « beaucoup d'entreprises à Madagascar se lancent dans le domaine des énergies renouvelables, qu'il s'agisse de l'eau, de l'énergie éolienne ou solaire. Cela signifie que nous nous dirigeons déjà vers une transition énergétique ». Toutefois, il a également rappelé la nécessité de l'électrification rurale pour les nombreuses zones encore sans électricité, insistant sur l'importance d'une voix unifiée dans le développement du secteur.

Développement socioéconomique
« Le secteur des énergies renouvelables est reconnu comme un promoteur majeur et un moteur de croissance pour une économie verte et inclusive à Madagascar », a affirmé Rémi Hubert. Les membres fondateurs de Marea, qui contribuent déjà au développement durable et socio-économique du pays, jouent un rôle  dans cette démarche. Avec une puissance totale de plus de 200 MW déjà opérationnelle, la production moyenne atteint 380 GWh/an, représentant environ 20 % de la production nationale totale. Les technologies utilisées comprennent l'hydroélectricité, le solaire photovoltaïque, les solutions hybrides et « off-grid ». Environ un million et demi de personnes bénéficient de ces productions, contribuant à l'industrialisation, la création d'emplois et le renforcement des capacités locales. « En regardant vers l'avenir, les projets en cours de développement par les membres fondateurs de Marea devraient permettre de relever le défi du mix énergétique national, multipliant le nombre de bénéficiaires par sept d'ici 2030 », a déclaré le ministre. L'association rassemble des acteurs majeurs du secteur, tels qu'Anka, pionnier depuis 2016, la Compagnie Générale de l'Hydroélectricité de Volobe (CGHV), First Energy, New Energy Africa, Sunfarming Madagascar, Tozzi Green et Welight Africa, chacun apportant une contribution unique et vitale au paysage énergétique de la Grande île.
Carinah Mamilalaina

Avec la fête des pères et celle du 26 juin qui arrivent à grands pas, le domaine de l’électroménager a toujours la cote auprès des clients.

Dans cette optique, la société « Baolai » sise à Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina, gâte le public. Cette grande enseigne représente officiellement ici à Madagascar les deux marques mondiales de renom « Hisense et Toshiba » qui sont partenaires et télés officielles de l’ « Euro 2024 ». « En ce moment, nous avons une multitude d’articles neufs, de premier choix, au design tendance à bon prix, idéale pour des idées cadeaux pour la fête des pères de dimanche prochain. Pour l’achat d’un congélateur, nous offrons un Smartphone.

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La UNE du 14/06/24

Un chef de gang rendu tristement célèbre, surnommé Tsila kely, tombait sous les balles des éléments du Service anti-gang ou SAG de la Police à Namontana, la nuit du 12 juin dernier. L'homme serait à l'origine de multiples assauts de bandits survenus dans le quartier d'Anosibe et ses environs. Des tonnes de plaintes le concernant ont atterri au bureau de cette unité spécialisée de la Police. D'où l'initiative de lancer une opération qui visait justement d'endiguer les actes de banditisme qui ont ensanglanté le secteur depuis de longues périodes.

Un regard croisé vers Antananarivo. Jusqu'au 16 juin prochain, la ville de milles accueille l’Assemblée Générale du Conseil des protestants dans le guidisme et le scoutisme (CPGS), regroupant les organisations scoutes protestantes et unionistes. 

La réunion se tient au Centre de conférence international (CCI), sis à Ivato. « Pour notre foi protestante, tous unis et déterminés », tel a été le thème choisi. Diverses organisations scoutes et guides protestantes venant du monde entier y sont accueillies. 

Toliara accueille depuis hier la célébration nationale de la Journée mondiale de l’environnement, jumelée avec la Journée internationale de lutte contre la désertification et la sécheresse. Ces journées sont habituellement célébrées respectivement le 5 et le 17 juin, mais Madagascar les a jointes en un évènement et de multiples activités dans la Capitale de la Région d’Atsimo-Andrefana, du 13 au 17 juin. Une forte mobilisation qui vise à souligner l’importance du questionnement et des solutions face aux problèmes liés à la désertification et la sécheresse, lesquelles pèsent sur le présent et l’avenir de toute la population.

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Sur tous les fronts !

Rajoelina Andry Nirina, Président de la République de Madagasikara, fonce sur tous les fronts. Accompagné de son épouse, fidèle à ses côtés, il arpente et dévale monts et vallées. C’est dur d’être  numéro Un d’un pays qui se débat contre les emprises de la pauvreté. Le couple présidentiel assume. 

Hier en Corée du Sud ! Avant-hier à l’Union africaine. Aujourd’hui à Genève. Demain et le lendemain, ailleurs ! Le feu professeur Zafy Albert bâtit sa notoriété en faisant le tour de Madagasikara, à travers ce qu’on appelait le « Mada – raid ». Des descentes de proximité, que le professeur-président effectuait, visaient à rencontrer les concitoyens là où ils se trouvent. Des  contacts directs que les gens appréciaient beaucoup. Le feu colonel Ratsimandrava Richard, le père du Fokonolona, parcourait le pays, par le moyen du « Ala-olana », afin d’apporter des solutions aux problèmes quotidiens de la population à la base en sensibilisant les intérêts d’instituer le Fokonolona, jusque dans les coins les plus reculés du pays.

Expansion. Madagascar Oil s’apprête à élargir son réseau de distribution dans de nouvelles régions du pays, en recourant notamment à des livraisons par voie maritime. Cette expansion marque une étape  dans la quête de stabilité et de développement de l’entreprise, dont la réputation repose sur la qualité supérieure de l’huile lourde extraite à Tsimiroro. Selon une source officieuse : " L’huile lourde de Tsimiroro se distingue par sa haute qualité, avec un taux de soufre exceptionnellement bas de 0,3%, contre 2% pour l’huile importée".

Le forum des dirigeants mondiaux qui se tient depuis mercredi prend fin ce jour au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Un évènement auquel une délégation dirigée  par le Président Andry Rajoelina a participé. Pour la deuxième journée d’hier, les discussions se sont enchaînées sur plusieurs thématiques comme la mise en œuvre de la politique industrielle, gage de développement et dans l’optique d’une promotion des échanges commerciaux, ou encore l’utilisation des nouvelles technologies dans le futur. Des sessions dirigées par la secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan.

Les élections législatives du 29 mai dernier ont marqué une tentative de retour sur la scène politique de plusieurs figures bien connues du passé. Anciens députés, anciens ministres et divers responsables politiques ont tenté de retrouver leur place au sein de l'Assemblée nationale, mais beaucoup ont essuyé un échec notable.

Citons à titre d’exemple et en vrac, Roberthine Rabetafika, ancienne députée d’Isandra, a échoué à reconquérir son siège. Cette personnalité, qui avait fait parler d’elle pour ses critiques acerbes envers les médias et la diffusion de photos intimes, n’a pas réussi à convaincre les électeurs. De son côté, Hatrefindrazana Jerry, ancien gouverneur et ancien ministre des Travaux publics, mais également ancien député, n’a pas non plus obtenu un siège à Taolagnaro.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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