Courageux, les Barea de Madagascar ont décroché un valeureux point face aux Aigles du Mali (0-0) au FNB Stadium de Johannesburg, Afrique du Sud, dans le cadre de la quatrième journée des éliminatoires à la Coupe du monde 2026.
Un très bon coup pour Madagascar après sa victoire contre les Comores. Les hommes de Romuald Rakotondrabe, coach malagasy, ont réussi à tenir tête aux Maliens (0-0) à l'issue d'une rencontre houleuse. Les Barea ont débuté le match comme ils l'ont fini avec un énorme combat avec un effectif réduit. L'expulsion de Louis Demoleon suite à un carton rouge attribué après un geste de dernier défenseur est indiscutable, mais le sélectionneur des Barea estime qu'il s'agissait aussi d'une faute intelligente.
Grogne des uns, déception des autres. La date de l’Eid-al-adha est finalement fixée pour le dimanche 16 juin pour cette année. Le communiqué sorti hier par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique (MTEFoP) a déclaré que cette journée sera fériée, chômée et payée partout sur le territoire de la République de Madagascar. Une date confirmée à partir du calendrier fixé par la communauté musulmane ainsi que la lettre formulée par le Président du « Fikambanan’ny Silamo Malagasy » (FSM). Pourtant, beaucoup s’attendaient à ce que cette fête musulmane soit célébrée le lundi 17 juin, et non au même jour que la fête des pères.
Les réseaux sociaux représentent une nouvelle source de revenus. Depuis la crise sanitaire liée à la Covid-19, beaucoup de gens ont perdu leur travail, tandis que d’autres emplois ont vu le jour, comme le taxi-moto, les street-foods et dernièrement les activités en ligne. Ainsi, la hausse du coût de la vie est incontournable avec la crise sanitaire mondiale. Et ces derniers temps, bon nombre de Malagasy sont tombés dans une extrême pauvreté. La majeure partie des ménages vivent avec moins de deux dollars par jour, selon la Banque mondiale. Avec cette situation, bon nombre de jeunes ont quitté les bancs de l'école. Ils sont contraints de travailler pour à la fois subvenir aux besoins de leur famille et financer leurs études.
Le service public est une chose, la nécessité publique une autre ! Si le service public met en œuvre tous les moyens pour satisfaire les besoins fondamentaux et quotidiens de la population, la nécessite publique s’occupe de tout le processus pour sauvegarder les intérêts vitaux de la population.
Font partie des éléments du service public, les voiries, les transports en commun et le fret, les caisses publiques, les banques (GAB), les Postes, les douanes, les services des ports, les infrastructures routières, etc.
La célébration de la Journée mondiale de l'artisanat, qui s'est tenue à l'aéroport d'Ivato, a revêtu une importance particulière pour le secteur. Lors de cet événement, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Joël Randriamandranto, a mis en lumière le rôle crucial des artisans dans la préservation du patrimoine culturel et le développement économique du pays. Selon le ministre, les métiers de l'artisanat sont bien plus que de simples occupations. Les visiteurs internationaux, en transit par l'aéroport, sont souvent émerveillés par la richesse et la diversité des produits artisanaux qu'ils découvrent. Les objets qu'ils emportent chez eux deviennent des ambassadeurs silencieux de la culture malagasy, suscitant curiosité et admiration au-delà des frontières du pays.
La richesse culturelle de la Grande île vient une nouvelle fois d’être mise en valeur sur la scène internationale. C’était lors de la dixième édition du Marché des musiques de l’océan Indien - IOMMa (« Indian Ocean Music Market ») qui s’est déroulée du 4 au 6 juin à l’île de La Réunion. Deux groupes ayant représenté Madagascar durant ce festival ont fait vibrer le sol réunionnais.
Le premier groupe malagasy s’appelle Lovana. Ce groupe est constitué d’un quatuor qui réunit Golly, Bema - une chanteuse et percussionniste originaire de Madagascar, et Aurèle - producteur et batteur nantais. Ils ont été accompagnés par Jérôme Ettinger qui a joué une musique hybride entre polyphonies de voix frissonnantes, beats afro-electro et percussions tribales qui appellent à la transe durant la soirée de représentation. La chanteuse du groupe a été absolument époustouflante et a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire des festivaliers.
Jour J pour le forum des dirigeants mondiaux dans le cadre du 60ème anniversaire de la CNUCED (ONU Commerce et développement) ce jour et ce jusqu’à jeudi au Palais des Nations à Genève, en Suisse. Arrivés en territoire suisse depuis hier, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont été accueillis par la Secrétaire générale de la CNUCED, Rebeca Grynspan à l’aéroport de Genève. Pendant un bref échange avec la SG, le Président a mis en avant l’importance de la participation de la délégation malgache ainsi que l’ambition de Madagascar en vue d’un « équilibre économique ». D’après les statistiques publiées par la CNUCED sur Madagascar, la balance commerciale de Madagascar demeure déficitaire puisque la valeur des exportations de marchandises est de 3,7 milliards de dollars contre 5,6 pour les importations en 2022.
L'Opposition avait crié haut et fort sur tous les toits son objectif ambitieux : rafler la majorité aux élections législatives du 29 mai dernier, qu'elle espérait transformer en une revanche électorale après avoir boudé la présidentielle. Le scénario rêvé ? Nommer le Premier ministre et faire trembler le pouvoir en place. La réalité ? Un atterrissage brutal et douloureux.
Dès le départ, les prétentions de l'Opposition étaient minées par un manque flagrant de préparation. Avec une maigre soixantaine de candidats alignés dans toute la Grande île, prétendre à une majorité écrasante relevait plus du fantasme que de la stratégie politique. Une leçon de mathématiques élémentaire semblait manquer à certains stratèges : on ne peut pas gagner avec si peu de candidats.
Spécial legislatives
Un taux de participation en hausse comparé à la dernière élection législative. 48,03%, c’est le taux de participation global durant l’élection des futurs membres de l’Assemblée nationale du 29 mai dernier. Ainsi, en comparaison aux législatives de 2019 avec ses 43,08 %, une hausse de 4,95% est notée, selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le District d’Ambovombe- Androy enregistre le plus fort taux de participation (89,05%) tandis que le District de Mahajanga I enregistre le plus faible taux de participation (24,92%). En plus, 67 Districts sur les 120 à travers le pays ont enregistré un taux de participation de moins de 50%. Cela s’explique par les nouveaux matériels mis à la disposition de la CENI en matière de sensibilisation, mais également des efforts des partenaires techniques et financiers qui ont soutenu ce scrutin tout au long du processus électoral.
Un renouveau au sein du parti Tanora malaGasy Vonona (TGV) semble être nécessaire. C'est l'avis exprimé par Hery Rasoamaromaka, le secrétaire national du parti pour Antananarivo. Et ce, lors de son apparition sur une chaîne de télévision privée de la Capitale le week-end dernier. Cette déclaration intervient quelques semaines après les élections législatives dont les résultats provisoires sont attendus aujourd'hui.
Durant de cette émission spéciale, celui qui porte également la casquette de gouverneur de la Région Analamanga a fait le point sur les tendances actuelles des élections. Interrogé sur sa satisfaction par rapport aux tendances publiées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui indiquent une victoire majoritaire pour la coalition présidentielle "Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina" (IRMAR), dont fait partie le TGV, le numéro un du gouvernorat d'Analamanga a déclaré qu'il était difficile de se dire pleinement satisfait.
Il a souligné que chaque élection offre des leçons à apprendre, notamment pour les dirigeants. Bien qu'il ne doute pas que la coalition obtiendra la majorité absolue à l'Assemblée nationale, notamment grâce au soutien de plusieurs candidats indépendants, il a reconnu que dans un monde idéal, 100% des candidats présentés par le TGV auraient dû être élus. La défaite de certains candidats souligne, selon lui, des failles dans le processus de sélection des candidats qui méritent d'être corrigées. Et lui de rappeler en effet que la responsabilité dans la désignation des candidats de l'IRMAR incombait aux décideurs au sein des partis formant la coalition dont le TGV.
Hery Rasoamaromaka a également annoncé la tenue prochaine d'un congrès du TGV. Ce congrès permettra aux membres de discuter d'un éventuel renouvellement de la direction du parti. Il a admis être en poste depuis longtemps et a affirmé qu'un changement de leadership serait bénéfique. Cette nécessité de renouveau est accentuée par le fait que, hormis Rasoamaromaka à Antananarivo, tous les autres secrétaires nationaux du TGV ont été candidats aux législatives du 29 mai dernier et, bien que presque tous aient été élus, ils n'ont pas réussi à arriver en tête dans leurs circonscriptions.
Les résultats provisoires de la CENI montrent aussi que de nombreux candidats de la coalition pour la majorité présidentielle ont souvent terminé en deuxième position dans plusieurs circonscriptions clés, y compris à Antananarivo et dans d'autres chefs-lieux de province. Ces résultats mettent en évidence la nécessité pour le TGV de se renouveler et de se réorganiser pour maintenir et renforcer sa position politique dans le pays.
La Rédaction