La protection de la couche d’ozone est importante dans la lutte contre le changement climatique. D’après Rivo Rabemanajara, point focal national ozone au niveau du ministère de l’Environnement et du Développement durable, l’état de cette couche commence à s’améliorer, mais des efforts sont encore à entreprendre.
Le nombre des victimes de l’accident impliquant un boutre et la vedette Mazava II, le week-end dernier, dans la localité d’Ampondrabe a augmenté. Après les recherches, l’on a recensé 18 décès confirmés. Les sauveteurs ont réussi à secourir cinq autres personnes en plus de celles qui ont pu rejoindre la forêt de mangroves. L’effectif des disparus et des potentielles victimes encore à retrouver n’est pas clair.
La théorie du complot entre en lice. Et voilà, le FFKM franchit le Rubicon ! Les quatre prélats, du moins certains d’entre eux, s’affichent. Ils prennent pour leur cause le cheval de bataille des cadors de l’Opposition à savoir l’organisation de la concertation nationale ouvertement soutenue ou même proposée par la Mission mandatée par l’Union européenne dans la Grande île.
En cette période de l’année, le domaine de l’électroménager est très prisé par les ménages malagasy. Dans ce contexte, la Société « Baolai » renouvelle son offre. « Pour faire face à la prochaine saison chaude, un nouvel arrivage de réfrigérateurs, congélateurs et des climatiseurs de toutes sortes de marque ‘‘Hisense’’ est déjà disponible chez nous.
Vérité des prix. Malgré la hausse récente du carburant, le prix affiché à la pompe est toujours en deça du prix réel auquel les usagers devraient acheter du gasoil, de l’essence ou encore du pétrole pour que l’Etat puisse se délester des compensations financières envers les pétroliers. A l’occasion de l’annonce du décaissement de financement par le Fonds monétaire international à Ambatonakanga, avant-hier, le sujet épineux du carburant a été abordé et par la ministre de l’Economie Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison ainsi que Mokhtar Benlamine, le représentant du FMI à Madagascar.
25 août 2017 – 25 août 2022. Le décret de nomination des membres du Conseil du Fampihavanana Malagasy ou CFM est déjà expiré. Par la même occasion, le mandat de 5 ans qui a débuté à la date de leur prestation de serment, le 13 septembre 2017, a officiellement pris fin avant-hier. Cela sonne la fin de mandat pour le président de cette institution, Maka Alphonse et son équipe composée de représentants des 22 Régions.
Persona non grata. Des Chinois présents dans le District d'Ampanihy Andrefana le sont aux yeux de la population locale. Ces étrangers investissent dans la culture d'algues sur le littoral au niveau du Fokontany d'Ambohibola dans la Commune rurale d'Androka. Des mécontents leur ont donné jusqu'au 4 octobre prochain pour quitter le lieu. Des responsables locaux sont en guerre entre eux à cause de ces investisseurs.
L’inauguration en grande pompe, aux allures d’une véritable fête populaire, de la RN 6A reliant Ambilobe à Vohémar par le couple présidentiel, crée des vagues et des remous. Et pour cause, la question de paternité des travaux effectués.
La lutte pour revendiquer la paternité de tel acte, de telle réalisation devient virale dans le pays. Elle déchaine des réactions et ravive des rancœurs. Les barons du HVM, anciens tenants du pouvoir, en particulier l’ancien Chef d’Etat et l’ancien président du Sénat, montent au créneau et fustigent les dirigeants en place, le Président Rajoelina en personne. Ils accusent de « voler » la paternité de tel acte.
En juin, quand Rajoelina inaugura la « Rocade de l’Est », allant d’Andranobevava au By-pass (Amoronankona), le camp de Rajaonarimampianina criait au scandale. Les propos tenus par le locataire d’Iavoloha au cours de son discours insinuant que le régime Orange soit à l’origine et à la finalisation des travaux provoquent le tollé général du côté des « cravates bleues ».
A Ambilobe, lors de son intervention, le Chef de l’Etat Rajoelina fait savoir que la réhabilitation des 151 km de la route Ambilobe – Vohémar entre entièrement dans le cadre des réalisations et de la concrétisation de son régime à travers le Velirano. Et la réplique immédiate des anciens du pouvoir, avec en tête Rajaonarimampianina: Ils revendiquent la paternité totale de l’œuvre. Ils taxent l’équipe actuelle au pouvoir de « menteurs » sinon des « voleurs » de … casquette. Stupide bataille entre HVM et TGV ! Plus exactement, de vaines frondes tirées par les losers ! Des attaques en règle contre Rajoelina et compagnie.
Au-delà de ce cafouillage, il importe de mettre en exergue le déficit du principe de la continuité de l’Etat. Il arrive que celui qui commence un chantier ne soit pas forcément celui qui va le conduire à terme. Et cela, au nom de l’alternance, le pilier de la démocratie.
La continuité de l’Etat est un concept difficilement accepté par les politiques. Dans un pays en quête d’une identité, comme c’est le cas dans la plupart des Etats du continent noir, on éprouve une difficulté de continuer l’action entamée par ces prédécesseurs tout comme on n’accepte pas que les autres finissent les travaux entamés et qu’ils signent à leur nom. On préfère ouvrir un nouveau chapitre au lieu de continuer et finaliser ce qui a été ébauché. Et c’est l’éternel départ à zéro dans les départements ministériels.
Au ministère de l’Education nationale, à chaque changement de régime et qu’un nouveau patron débarque, un nouveau programme s’élabore. C’est l’éternel recommencement ! Dans d’autres ministères, le nouveau régime est synonyme de nouveau code. Nouveau code d’investissement ! Nouveau code minier ! Etc. On abandonne l’ancien sans qu’on ait en main un nouveau, prêt à être utilisé.
Si les cadors du HVM s’en offusquent, qu’ils mordent leur petit doigt. La faute à personne sauf à eux-mêmes s’ils n’ont pas pu finaliser ce qu’ils ont commencé. Ils ne pourront jamais imputer à d’autres leur déroute en 2018. Quand on quitte en cours de chemin, d’autres vont finir ce qu’on a entamé. Inutile de revendiquer la paternité quand on a été mis à la porte sinon botté en touche. Evidemment, d’autres vont relayer et marqueront des buts. C’est la règle du jeu.
Ndrianaivo