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« Toute personne physique qui aura pratiqué l'interruption de la grossesse pour motif médical au mépris des conditions prévues par la loi sera punie par les peines prévues par le Code pénal, article 317 ». L'article 28 de la Loi n° 2017-043 le précise. Ainsi, un médecin sera puni par la loi s'il pratique un acte médical pour sauver la vie de sa patiente et/ou sa santé mentale. Une des raisons pour laquelle la députée Masy Goulamaly a présenté une proposition de loi sur la dépénalisation de l'interruption thérapeutique de grossesse (ITG), en cas de maladies, de viols et d'incestes.

Manque de conviction. Depuis que la Covid-19 sévit à Madagascar, une réduction du taux de vaccination a été signalée. En effet, contrairement à ce que les personnes à l'affût de l'actualité croient, il n'y a pas que le vaccin contre la Covid-19 qui n'intéresse pas la population malagasy, mais presque tous les vaccins préservant contre diverses maladies. Hier, le Professeur Zely Randriamanantany, ministre de la Santé publique, a avancé que le taux de vaccination a été de 90 % avant l'épidémie de Covid-19. Actuellement, il est à moins de 50 %.

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Encourageante perspective !

Madagasikara, grenier de l’Afrique. La Grande île, pour une autosuffisance alimentaire. Pour une belle et même encourageante perspective, c’en est une ! Utopie, non ! C’est réalisable ! Demi-siècle sinon un peu plus auparavant, la Grande île l’était déjà. De 1965 à 1975, les productions agricoles, notamment rizicole, de Madagasikara caracolaient en première ligne en Afrique. Avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire (pays francophones), la Grande île se trouvait en tête de peloton en termes de performance économique.

Méconnu, le système de régulation du marché est pourtant d’une importance capitale pour l’épanouissement des producteurs. L’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) tente, tant bien que mal, d’imposer ses principes afin que les acteurs économiques sur le marché puissent se les approprier. Mise en place depuis cinq ans, l’ANMCC a été instituée dans l’objectif de mettre en place des instruments juridiques permettant de fixer les procédures applicables en matière de mesures correctives commerciales pour protéger les industries nationales face aux pratiques commerciales préjudiciables.

Un voyage numérique qui risquera de ravir surtout les geeks de la ville des mille. Les expositions s’ensuivent mais ne se ressemblent pas à l’Institut français de Madagascar (IFM). Après l’exposition « Tomboka hasambarana » de Richianny Ratovo, les locaux de l’IFM accueillera à partir de ce lundi un autre évènement un peu plus particulier. Baptisée « Escape, voyage au cœur des cultures numériques », cette exposition élaborée par Eric Boulo et Antonin Fourneau est une proposition qui présente le tracé humain vers la voie cybernétique, mais qui met l'humain organique au sommet du système car le choix et la décision d'intégrer ou de rejeter la matrice lui appartiendront toujours au final.

Relâchement des gestes barrières, retour à la normale des conduites collectives effervescentes, faible taux de vaccination national et réouverture des frontières pourraient être les facteurs favorables à une éventuelle résurgence de la contamination à Madagascar. L’Afrique australe, dont fait partie l’île, fait en ce moment face à une augmentation des cas de Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

La Direction de coordination nationale de pôles anti-corruption, le PAC d'Antananarivo et celui de Mahajanga, a présenté hier un rapport annuel de leurs activités durant l'année 2021. Une année jugée bonne en raison notamment de certains critères tels que la hausse des affaires traitées par les juridictions, la tenue de plusieurs sessions de Cour criminelle ordinaire ayant permis de juger un maximum de personnes détenues impliquées aux PACs, l'atteinte par le PAC d'Antananarivo du ratio condamnés/prévenus (70/30) fixé par le ministère de la Justice.

Deux nouveaux expatriés et deux nouveaux joueurs locaux figurent dans la pré-liste de Nicolas Dupuis pour les deux premières journées des Eliminatoires de la CAN 2023 contre le Ghana le 1er juin et le 5 juin face à la Tanzanie. Le sélectionneur des Barea de Madagascar, Nicolas Dupuis, a annoncé le nom des joueurs qui ont été retenus, hier, au siège de la FMF. Le directeur technique national, Rado Rasoanaivo, a tout de même précisé que la liste pourrait encore subir des changements.

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LA UNE DU 14 MAI 2022


Depuis 2015, un projet de protection sociale intitulé « Filets sociaux de sécurité » (FSS) est attribué aux ménages les plus vulnérables à Madagascar. Ce projet est financé par la Banque mondiale et coordonné par le ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF). Le Fonds d’intervention pour le développement (FID) assure sa mise en œuvre, notamment les transferts monétaires aux bénéficiaires. Si aux dernières nouvelles, près de 700.000 ménages bénéficiaires sont enregistrés, de nombreuses personnes plus vulnérables se plaignent de temps en temps d’être exclues des divers programmes inscrits dans le cadre dudit projet. « Notre quartier à Andavamamba est toujours victime d’inondation à chaque saison des pluies. Et la situation est encore pire après le passage d’un cyclone. Nous sommes tous des sinistrés. L’eau arrive jusqu’à la hauteur de nos lits respectifs, sans oublier la fissure des murs qui va causer d’importants effondrements des cases d’habitation à défaut de réhabilitation. Si la plupart des riverains perçoivent des aides financières, malheureusement, quelques-uns sont rayés de la liste sans avoir reçu aucune explication. Pourtant, nous connaissons des voisins qui mènent une vie assez confortable et qui profitent encore des appuis venant de l’Etat », a martelé Séraphine R., une femme âgée de 65 ans habitant à Andavamamba. Et effectivement, il ne s’agit pas de la seule plainte connue. Des cas similaires se révèlent de jour en jour.
Questionné à ce sujet, Achille Razakatoanina, l’un des responsables de ces transferts monétaires auprès du FID, a confirmé que des centaines de doléances, allant jusqu’à 500 dossiers par mois, sont effectivement reçues par le Fonds d’intervention pour le développement. « Certes, des gens se plaignent toujours d’être exclus mais en guise de réponse, des explications leur sont apportées. Soit, ils ont manqué la période d’inscription. Soit, ils ne répondent pas aux critères de validation, ou encore leurs noms sont déjà enregistrés dans d’autres Fokontany. Déjà, il faut savoir que nous ne sommes pas en mesure de déterminer le niveau et les conditions de vie de chaque ménage. Cela relève d’une responsabilité partagée, notamment de la communauté qui doit nous signaler en cas de doute et des responsables en charge de la validation communautaire (…) Dans un tel projet communautaire, des erreurs de ciblage, d’inclusion et d’exclusion se présentent toujours. Suivant la norme internationale, si les erreurs sont évaluées à moins de 5 %, elles seront toujours acceptables et c’est le cas à Madagascar. Il faut savoir également que nous opérons dans l’urgence et des cas imprévus pourraient se présenter. Les doléances qui nous sont parvenues sont toutes traitées. Mais de là à dire aussi que toutes les personnes qui en font la demande obtiennent de l’aide est quand même faux. Cependant, les demandes favorables existent bel et bien et elles représentent la majorité des dossiers traités », a-t-il expliqué.

A titre de rappel, un montant de 315 millions de dollars mis à disposition par la Banque mondiale soutient le pays afin de mettre en œuvre un système de protection sociale dans 14 Régions. L’on se souvient du premier projet à hauteur de 40 millions de dollars, financé en 2015 par l'Association internationale de développement (IDA). Cela a été suivi d'un premier crédit supplémentaire d'un montant de 35 millions de dollars en octobre 2016 afin de répondre à la grave sécheresse provoquée par le phénomène El Niño dans le sud de Madagascar, assorti d’un deuxième don supplémentaire de 90 millions de dollars en mars 2019 pour étendre la protection sociale. Et en 2021, la Banque mondiale a approuvé un financement supplémentaire sous forme de dons d’un montant de 150 millions de dollars, en accélérant la riposte en protection sociale face à la pandémie de Covid-19.
K.R.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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