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La tempête tropicale Dumako a laissé des dégâts sur tout son passage. A Sainte-Marie et Soanierana Ivongo, des maisons sont inondées et des arbres déracinés à cause des fortes pluies et rafales de vent. D’après le premier bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 2 personnes sont disparues, emportées par la rivière de Marimbona à Soanierana Ivongo.

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Cap sur Bruxelles

Le Président malagasy et son épouse, à la tête d'une délégation, ont mis le cap sur Bruxelles pour participer au VIème sommet Union européenne - Union africaine (UE - UA). L'Afrique et l'Europe, deux continents voisins ayant des relations économiques et surtout historiques privilégiées mais tendues parfois, ont intérêt à se concerter régulièrement afin d'accorder leurs violons sur certains domaines précis au nom des intérêts supérieurs respectifs. L'UE et l'UA ont des atouts chacune de leur côté à valoriser.

« Des tonnes et des tonnes d’ananas sortent chaque année de nos terres. La mise en place d’une industrie de transformation de ce produit nous conviendra parfaitement », s’enthousiasme le maire de la Commune rurale de Sandrandahy, District de Fandriana, à l’occasion d’une descente effectuée par le ministère de l’Industrie dans cette localité. L’idée étant de prospecter pour voir les potentialités de la région dans le cadre du développement du programme ODOF ou One District, One Factory.

Les travaux avancent. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a visité le chantier de construction du Musée « HAVORIA » qui s'édifie dans la cour à ciel ouvert de l'ORTM Anosy, en compagnie des responsables chargés des travaux ce mardi. A l’issue de cette visite, les responsables du chantier ont confirmé que jusqu'à 70% de l'ensemble des grands travaux ont été achevés. Ainsi, la cérémonie d'inauguration de ce Musée est prévue pour les 5 prochains mois.

Une semaine après sa nomination par le Conseil des ministres, le nouveau directeur général de l'Inspection Générale de l'Etat (IGE) entre en service. C'est hier au bureau de l'IGE à Antaninarenina que s'est tenue la cérémonie de « mise en place » du nouvel homme fort de cette entité en l'occurrence Daniel Randrianarivony et ce sous la direction du secrétaire général de  la Présidence, Valéry Ramonjavelo.

Bonne nouvelle pour le milieu pharmaceutique malagasy et la lutte contre la Covid-19. Le remède malagasy destiné à prévenir et traiter le coronavirus fait son bonhomme de chemin. Une rencontre entre le Premier ministre, Christian Ntsay, et une délégation de l'Organisation mondiale de la santé a eu lieu hier au Palais d'Etat de Mahazoarivo. Une réunion qui, selon le chef du Gouvernement, a permis de discuter du développement de tous les travaux liés à la conformité du CVO+ au niveau international. L'agence des Nations unies pour la santé publique va travailler en étroite collaboration avec les scientifiques malagasy pour les étapes qui restent encore à effectuer. 

Pour la mise en place des plans d'action plus innovants et pragmatiques propices à la croissance de la production agricole. Tel est l'un des messages clés véhiculés par le Président Andry Rajoelina lors de son intervention au cours de la 45ème session du Conseil des gouverneurs du Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), hier. Le Conseil des gouverneurs, principal organe de décision du FIDA, comprend tous les États membres du FIDA et se réunit chaque année.


Modernisation. Beaucoup trop de Bureaux de la propriété foncière (« Birao Ifotony momba ny Fananan-tany » ou BIF) ferment leurs portes pour diverses raisons en général et à cause d’un manque de financement en particulier. Raison pour laquelle, les autorités en charge du secteur foncier ont pris l’initiative de mettre en place une nouvelle Direction au sein de l’administration. Une Direction de la réforme et de la modernisation foncière prendra ainsi en charge d’accélérer les réformes sur ce plan sur tout le territoire de Madagascar. Au démarrage de cette réforme, Madagascar est appuyé à 90 % par plusieurs partenaires techniqueset financiers. La mise en place des guichets fonciers et de la modernisation foncière, ainsi que leur fonctionnement ont été supportés par les partenaires de Madagascar. 
Pour rappel, après l’indépendance en 1960, Madagascar a procédé à la réforme foncière en 2005. Cette réforme a été décidée suite à une crise foncière résultant de diverses raisons et constats datant de plusieurs années, ce qui a entraîné une insécurité foncière généralisée, le développement des conflits fonciers et la corruption. Par ailleurs, l’agriculture, d’où 67 % de la population de Madagascar tirent leurs revenus, a le potentiel de sortir des millions de personnes de la pauvreté. Mais à moins de garantir leurs droits fonciers, les agriculteurs ont peur d'investir à long terme sur les terres qu'ils utilisent. Les problèmes sont notamment la faible capacité de délivrance de titres, la rareté de l’enregistrement des mutations aux services fonciers, le développement des petits papiers, l’éloignement des services fonciers, le coût élevé des opérations cadastrales.
Dans un objectif de résolution de ces problèmes, la restructuration, la modernisation et l’informatisation des conservations foncières et topographiques ont donc été initiées. L’une des axes qui particularise la réforme foncière de Madagascar est la reconnaissance juridique et sociale des occupations sur les terrains occupés par les nationaux de plusieurs années, ainsi que l’attribution de la gestion d’une certaine catégorie de terrain - auparavant compris dans le domaine privé de l’Etat - aux collectivités territoriales de base qu’est la Commune. En ce sens, la formation des acteurs locaux du foncier, collectivités décentralisées ou organisations paysannes entre aussi dans le cadre des programmes de la réforme. Selon les initiateurs, les résultats sont satisfaisants et optimistes concernant la modernisation des services fonciers. Néanmoins, de grandes réalisations sont à apporter concernant l’informatisation des données. Ainsi, de nombreux pays peuvent s’inspirer de l’exemple malagasy. D’ailleurs, plusieurs pays africains s’intéressent déjà à la réforme foncière malagasy car celle-ci répond à des questions difficiles et proposent des solutions techniques et juridiques à la fois fiables et accessibles.
Hary Rakoto



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La une du 16 février 2022


Le souhait de tous est d’être à l’abri des risques de catastrophe comme il a été le cas face à la menace du cyclone tropical intense Batsirai qui a frappé fort le week-end dernier. Malgré les précautions prises, les dommages causés par la tempête sont incommensurables. Par-delà son coût en vies humaines, les pertes économiques se chiffrent à plusieurs milliards de la monnaie nationale. Il est primordial de faire éviter tous ces désagréments autant que faire se pourrait.
Presque toujours, la destruction des habitations, quel qu’en soit le type, figure parmi les premiers risques encourus en cas de passage cyclonique, d’inondation, d’activité sismique, d’incendie… Aucune Région ou localité n’est à l’abri. Toutes les zones géographiques sont exposées et vulnérables aux risques. L’une des mesures préventives préconisées concerne ainsi le mode de construction.
Les bâtiments paracycloniques ou les constructions anticycloniques mais de type traditionnel sont conseillés. Certes, les types d’habitation varient selon les matériaux disponibles et les paramètres géophysiques. Ainsi les cases du littoral Est sont différentes de celles des zones côtières de l’Ouest, des Hautes terres, etc. Les procédés anciens sont tout de même susceptibles d’améliorations suivant le concept des architectures adaptatives suggéré par les Nations unies à travers leur agence pour l’habitat.
Réduction significative
Dès 2016, les experts de la Cellule de prévention et gestion des urgences (CPGU), rattachée à la Primature, ont mis au point un Guide pour l’amélioration de la résistance des cases d’habitation traditionnelles face aux cyclones. Les orientations contenues dans cet outil de travail ô combien utile ne demandent qu’à être appliquées. En gros, les clés de la résistance des cases d’habitation résident dans la fondation, le plancher, l’ossature, le remplissage et la toiture.
Il n’est pas nécessaire d’avoir reçu des formations préalables en bâtiment et travaux publics. Le guide est conçu pour être adapté aux exigences des normes anticycloniques dans les Régions côtières notamment. De plus, sa mise en application aide les Régions à s’atteler à la consolidation des schémas régionaux de l’aménagement du territoire et les Communes aux schémas d’aménagement communaux.
La mise en pratique du guide pourrait prévenir les pertes en vies humaines et économiques. La construction des cases traditionnelles améliorées présente des avantages. Outre la réduction significative du coût, la rapidité de l’exécution ne fait aucun doute. Leur résistance aussi est assurée à voir les prototypes déjà construits dans certaines localités du littoral Est. Seulement il doit s’agir d’un travail collaboratif entre divers horizons disciplinaires.
Option possible
La structure gouvernementale ANALOGH ou le secrétaire d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat pourrait diriger les équipes d’exécution. Sans oublier d’associer au processus les agences onusiennes telles que l’ONU-Habitat, le PNUD, l’UNICEF…, les organisations non gouvernementales intervenant dans le domaine de l’habitat dont la plus connue est l’Habitat pour l’humanité, les représentants du secteur privé… Partant, les chercheurs en civilisations aussi travaillent beaucoup sur les cases traditionnelles à Madagascar.
La question de financement ne doit pas poser trop d’obstacles. L’affectation budgétaire pour les collectivités territoriales décentralisées est une option possible. Une partie du fonds géré par le gouvernorat doit y être affectée. L’appui des partenaires est aussi le bienvenu. Par exemple, la Banque mondiale, à travers le projet « pôles intégrés de croissance » et les fonds d’intervention pour le développement, pourrait être sollicitée. Le PNUD qui appuie le plan pour l’émergence de Madagascar n’en est pas en reste.
M.R.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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