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Pas de consensus, pas de compensation financière. C’est de cette manière que les représentants de l’Union européenne (UE) déplorent la situation qui prévaut actuellement quant aux négociations avec Madagascar pour l’exploitation des ressources halieutiques de la Grande île. « En résumé, les négociations qui avaient fortement avancé en 2019 se basaient un peu sur les critères traditionnels de nos accords de pêche. Autrement dit, il s’agit du reversement de compensation financière sur un pourcentage par rapport aux captures effectuées par les bateaux européens.

L’exposition des fresques en bois de Madagascar arrive bientôt à son terme. Le local de La teinturerie-Association d’artistes qui se situe à Ampasanimalo a accueilli une exposition de Maude Brun depuis près de quatre semaines. Une manifestation dans laquelle l’artiste présente le travail des artisans marqueteurs d’Ambositra. Pour ce faire, elle propose différents tableaux qui sont des créations originales réalisées avec les couleurs naturelles des bois qui n’existent qu’à Madagascar et plus particulièrement ceux de la forêt située à l’Est d’Ambositra, dans la partie sud-est de la Région d’Amoron’i Mania. 

Et de deux ! Après la démission du ministre de la Justice, Imbiki Herilaza de son poste, deux ministères au sein du Gouvernement de Christian Ntsay sont désormais vacants. Faut-il rappeler qu'il y a six mois de cela, plus précisément le 19 août 2021, le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Brice Andrianasolo, a également démissionné de son poste, trois jours seulement après sa nomination. 

Le Président de la République, Andry Rajoelina, répond de nouveau à ses détracteurs qui le critique à tout-va sur le choix des secteurs prioritaires au développement. « Certains affirment que si certaines routes ici ou là-bas ne sont pas terminées, il faut arrêter des projets d'infrastructures ailleurs (…) Ce n'est pas comme cela que ça fonctionne », a contre-attaqué le Chef de l'Etat.

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LA UNE DU 15 FEVRIER 2022

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La une du 14 février 2022


La Grande île regorge de nombreux talents parmi lesquels figurent en bonne place les professionnels en arts culinaires. C’est dans cette optique de les célébrer que les Disciples d’Auguste Escoffier Madagascar organisent la première édition de « Kanela », le championnat de Madagascar de pâtisserie-boulangerie. Les passionnés de ce métier auront ainsi l’occasion de faire valoir leurs talents à la toute première édition du Salon de « Kanela » qui se tiendra du 17 au 19 juin prochain au Novotel, Ivandry. A rappeler que ce concours inédit sera sous le parrainage du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. Les inscriptions se feront à partir de demain et seront clôturées le 15 mars prochain.
Toujours à propos de ce championnat, les candidats seront classés en 3 catégories, à savoir les apprentis, les indépendants et enfin les professionnels. Les intéressés sont invités à visiter la page Facebook « Kanela-Championnat de Madagascar Pâtisserie-Boulangerie » pour savoir les modalités de participation. Les principaux objectifs de ce concours est de rassembler tous les crèmes de ce secteur et qui défendent les mêmes causes, à savoir la promotion et la valorisation des artisans pâtissiers-boulangers de la Grande île, ainsi que la découverte de jeunes talents et surtout le fait de rassembler les acteurs économiques du secteur.

Kanela
Le championnat de Madagascar de Pâtisserie-Boulangerie invite les cuistots qui sont habiles aux fourneaux. Un rendez-vous biennal aux professionnels du secteur et bien évidemment à tous les passionnés de ce métier. Par ailleurs, le salon « Kanela » sollicite tout le monde à faire un tour au Novotel sis à Ivandry car ce salon regroupera également les professionnels du secteur pâtisserie-boulangerie dont les fournisseurs de matériels, de matières premières, de produits d’entretien, etc. « Kanela » veut également valoriser le savoir-faire malagasy en mettant l’accent sur les pâtisseries typiques du pays. A travers ce salon, les organisateurs entendent mettre en valeur un secteur qui non seulement donne des couleurs aux fêtes et célébrations, mais qui génère également un nombre croissant d’emplois dans la Grande île. A noter que ce concours aura comme membres du jury des personnalités éminentes dont le sens du goût et la connaissance de l’art de décoration fixeront des critères objectifs d’appréciation.
Sitraka Rakotobe


Le passé ne dort pas. La commémoration de la date du 11 février fait partie intégrante des traditions des forces armées à Madagascar. Elle est destinée à honorer la mémoire du colonel Richard Ratsimandrava tué par balles à Ambohijatovo Ambony le soir du 11 février 1975, six jours seulement après qu’il a reçu du Général Gabriel Ramanantsoa les pleins pouvoirs pour diriger les affaires nationales en pleins troubles sur fond de guerre de clans.
Cet officier supérieur de la Gendarmerie était le premier Chef d’Etat malagasy en exercice à avoir été exécuté dans l’histoire contemporaine de la Nation. Il était aussi le premier officier supérieur du pays à avoir été éliminé hors champ de bataille « pour des questions d’intérêts économiques » selon les idées répandues autour de son décès. De ce fait, la commémoration annuelle est devenue un symbole fort pour rendre hommage à tous les hommes en uniforme ayant trouvé la mort en plein service commandé.
La célébration revêt d’un caractère national. Il s’agit avant tout d’un Chef d’Etat qui était de plus réputé pour son fervent attachement aux traditions et valeurs malagasy. Voilà pourquoi le 11 février, vendredi dernier, le député de Madagascar élu dans le quatrième Arrondissement d’Antananarivo, Paul Bert Rahasimanana, Rossy de son nom d’artiste, a déposé une gerbe sur la stèle commémorative à Ambohijatovo Ambony.
Mainty enin-dreny
Les membres de l’entité se réclament de la caste Mainty enin-dreny et des quartiers bas d’Antananarivo. Pour faire simple, voici ce que dit Louis Molet à ce propos : « Les Merina formaient jadis une société de castes vivant en monarchie. Les Andriana, nobles, se distinguaient des Hova, caste libre, eux-mêmes supérieurs aux Andevo ou Mainty enin-dreny, esclaves ».
Voici aussi le propos de Lala Raharinjanahary : « L’expression est de Raison‑Jourde (1991), en remplacement du terme ‘caste’, jugé peu conforme à la situation malgache, non identique à la situation indienne, pour dénommer les ordres statutaires du temps des royaumes malgaches, époque révolue, suite à la colonisation française (1895) : Andriana ‘nobles’, Hova ‘roturiers’, Mainty enin-dreny ‘Noirs aux-six-mères’, serviteurs royaux, considérés comme des ‘hommes libres’, sous les royaumes malgaches, et Andevo ‘esclaves’ ».
Suivant le même auteur, cette structuration ancienne reste présente dans l’esprit de beaucoup de Malagasy actuels avec ses séquelles. La déclaration du groupe conduit par Rossy se comprend dans cet ordre d’idée. La bande à Rossy est en parfaite connaissance de l’ascendance à la caste Mainty enin-dreny de Ratsimandrava. Rossy et ses amis ont exigé la poursuite de la recherche de la vérité sur l’assassinat du colonel. En effet, son origine ethnique a aussi joué gros dans son élimination selon le point de vue des historiens.
Documents secrets
L’anthropologue Lolona Razafindralambo, enseignant-chercheur à l’université d’Antananarivo, relativise. La distinction sociale entre blancs (fotsy) et noirs (mainty) ne relève pas de la pure domination symbolique. Les groupes statutaires n’ont plus aujourd’hui leur raison d’être même dans l’imaginaire. Selon Razafindralambo, ceux qui se disent appartenir à telle ou telle caste ont tort de s’accrocher mordicus à ces présupposés historiques.
Sur le plateau d’une station de télévision privée de la Capitale, le Général retraité Ferdinand Razakarimanana a encouragé les chercheurs à ne jamais abandonner l’investigation sur l’assassinat de Ratsimandrava qui aura 50 ans en 2025. Ce sera donc dans trois ans. Des documents secrets pourraient être gardés quelque part au pays et sous d’autres cieux, selon le président de la délégation spéciale pour la province d’Antananarivo sous le Président Marc Ravalomanana.
La levée des restrictions d’accès à ces précieuses archives interviendra tôt ou tard. Leur examen apportera l’éclairage tant attendu sur les zones d’ombre de cette page sombre de l’histoire de Madagascar. Par exemple, deux versions antinomiques ont été rapportées. Le colonel était achevé à son bureau à Ambohitsorohitra mais la fusillade à Ambohijatovo Ambony n’était qu’un simulacre. D’autres ont en revanche réfuté de façon catégorique une telle assertion.
Clôture de l’enquête
Selon la révélation du Général Razakarimanana, le feu Général Raobelina, son directeur de cabinet à Ambohidahy, était parmi les témoins entendus dans le cadre de cette affaire. De son vivant, celui-ci lui a soufflé à l’oreille que le colonel avait réellement trouvé la mort à Ambohijatovo Ambony et non à Ambohitsorohitra.
Le professeur Armand Rasoamiaramanana, ancien directeur général de la Recherche, a livré exactement la même version. Il était un témoin direct par hasard de la fusillade à Ambohijatovo Ambony le soir du 11 février 1975. Il avait vu de ses propres yeux, selon ses dires, le colonel se pencher vers l’avant de son siège arrière de la limousine présidentielle criblée de balles étant donnée la rafale (cf. La Vérité du 14 février 2019).
Une déclaration a été faite sous la transition (2009-2014). Celle-ci a souligné l’arrêt définitif sinon la clôture de l’enquête autour de la mort du colonel. Mais voilà à présent que des voix s’élèvent pour réclamer la poursuite de l’investigation en vue d’enlever le voile sur les vrais motifs de cette entreprise funeste des années troubles 1970. L’ombre du passé plane donc toujours sur le devenir de la nation malagasy.
M.R.



Près de deux semaines d’interruption des classes. 133 627 élèves issus de 21 Régions sont actuellement privés de cours, notamment depuis le passage du cyclone Batsirai dans le pays, le dernier week-end du mois de janvier de cette année. Selon les dernières informations en date du 10 février dernier émanant du ministère de l’Education nationale, 2 562 salles de classe sont complètement détruites, contre 1 085 autres décoiffées et 901 partiellement démolies. De plus, 126 salles de classe sont actuellement utilisées comme sites d’hébergement des sinistrés, selon le rapport du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Ces dégâts considérables constatés dans le secteur de l’éducation nuisent à la scolarisation des élèves dans les zones sinistrées. Ceci d’autant plus que les dates des examens officiels sont jusqu’ici maintenues en juin et juillet prochains.
Pour faire face à cette situation, le dernier Conseil des ministres du 10 février recommande la mise en place des brigades d’intervention pour s’assurer de la coordination et de la réalisation des travaux de réhabilitation des infrastructures scolaires endommagées par le passage du cyclone. Les travaux y afférents se feront en deux phases, dont le rétablissement de plus de 4 820 toitures pour la première étape. Près de 2 000 établissements seront coiffés durant la 2ème phase. D’un autre côté, des commissions spéciales seront créées pour contrôler les travaux de réhabilitation, et cela afin d’éviter toute forme d’abus ou de détournement. D’ailleurs, des hauts responsables doivent rester dans les localités les plus touchées par le cyclone pour superviser les travaux.
Pour leur part, le Système des Nations unies ainsi que la Banque mondiale recommandent des reconstructions aux normes paracycloniques. « Il faut faire en sorte que les établissements soient plus résistants aux catastrophes. D’autres solutions peuvent être tirées quant aux écoles occupées par les populations victimes. Il n’est pas souhaitable que les enfants restent hors des établissements scolaires pendant une longue durée », s’est exprimé Jean François Basse, Représentant résident de l’UNICEF, à l’issue de la visite d’évaluation des dégâts dans les zones affectées par Batsirai, la semaine dernière.
Notons que tous les enseignants non fonctionnaires non subventionnés travaillant dans les Districts affectés par Batsirai recevront des filets sociaux de sécurité, notamment le « Vatsy Tsinjo » et le « Tosika Fameno », selon les consignes et promesses présidentiels.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



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Téléphérique, une utilité publique !

Le débat sur le projet visant à la mise en place du transport par câbles à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, continue de faire rage. De fantasmes au faux débat, on s’emballe dans de fausses pistes !
Le projet phare « téléphérique » cher au régime Orange de Rajoelina dont le montant total s’élève à 151 M d’euros, financé par la France, attire les foudres du camp d’en face, opposants et détracteurs confondus. Leur grief repose d’abord sur la cherté du coût du projet. Apparemment, l’argument n’est pas faux en soi mais ils font semblant d’ignorer la rentabilité certaine de la chose. Le téléphérique, un projet marchand sans doute qui à terme sera de nature à générer des rentrées dans la caisse du Trésor public. Tenant compte de l’augmentation démographique fulgurante de la Capitale (4,5 % /an) et qui double tous les 15 ans, c’est un projet qui ne se refuse point !
Certains esprits imbus d’obscurantisme osent crier sur le toit que le « projet téléphérique » fait porter sur les épaules de l’Etat malagasy un lourd fardeau en termes de dette publique. Loin s’en faut ! Compte tenu du business plan bien ficelé, le projet calculé sur la base des recettes sera à même de prendre en charge aisément ses dépenses de fonctionnement (salaires du personnel, taxes et impôts, frais de réparation, etc.) et pourra renforcer la caisse publique. Donc, l’Etat n’a rien à débourser, au contraire, il en gagne et pas des moindres !
Ces détracteurs aux esprits obtus bétonnent que le « projet téléphérique » auquel Rajoelina tient mordicus ne servirait qu’aux intérêts d’une minorité sociale aisée au détriment bien sûr des couches défavorisées majoritaires. La somme de 151 M d’euros pourrait bien servir à financer d’autres travaux tels que la construction des routes, etc. Mais, c’est une aberration ! De la mauvaise foi à l’état brut ! En suivant de fil à l’aiguille une telle approche, on ne devait pas bâtir un grand hôtel de 14 étages à Anosy destiné à satisfaire la petite minorité pour se suffire aux gargotes et aux « hotely gasy ». On devrait également raser certains établissements privés et confessionnels d’Antananarivo ou ailleurs qui ne reçoivent que les enfants des mieux lotis et se contenter des écoles publiques avec ce que cela suppose de niveau à déplorer.
En outre, ces opposants égarés poussent les tenants du pouvoir à « détourner » l’argent prêté au profit d’autres projets qui n’ont pas figuré dans l’exposé des motifs de la demande de financement. Un détournement pur ! Un mode opératoire honteux consistant à déshabiller Paul pour habiller Pierre. Un coup d’arrêt à la bonne gouvernance.
Au final, faire croire aux gens que le transport par câbles ou téléphérique n’est d’aucune utilité aux concitoyens d’Antananarivo équivaut à faire admettre à l’opinion que la Capitale de Madagasikara n’est pas digne d’évolution ni de modernité ! Bref, c’est faire preuve de mauvaise foi manifeste.
Enfin, à quoi rime-t-il tout ce micmac ? Au clair, c’est l’expression d’une haine viscérale contre un homme, Rajoelina Andry Nirina. Une aversion fomentée et orchestrée par quelqu’un qui a plus d’une dent contre le locataire actuel du Palais d’Iavoloha. Quelqu’un qui n’a qu’une seule ambition, être au service de l’utilité publique.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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