Publié dans Sport

Adrien Melvin - Un destin tout tracé pour devenir Barea

Publié le lundi, 25 mai 2020

Le gardien de l’équipe nationale de Madagascar, Melvin Adrien, est un jeune garçon qui a grandi à La Réunion. A l’âge de 17ans, il a déjà été titulaire de son club avec le FC Jeanne d’Arc. Une équipe qui évolue en première division réunionnaise. Il a été par la suite recruté par le FC Créteil, l’ancien club de Faneva Ima, où Melvin a fait la connaissance de ce dernier. Lui-même l’a convaincu de renforcer les rangs des Barea de Madagascar dans son aventure conquérir sa première qualification à la CAN, la première fois, du football malagasy. Actuellement, il évolue en tant que portier du club FC Martigues en France.

Durant la CAN 2019 en Egypte, personne n’a misé sur lui pour qu’il soit titulaire à la CAN. Les observateurs ont tous pensé que ce sera Dabo Ibrahim ou Leda qui défendra la cage des Barea durant le premier match de cette CAN. Après le déboire de l’équipe face au Soudan, à Vontovorona durant les éliminatoires, le sélectionneur national a décidé de chercher un autre gardien de but pour pallier la faille.

Coach Dupuis l’a testé durant les matches préparatoires contre le Togo, Mauritanie, Luxembourg et du Kosovo. Des grosses opportunités que Melvin n’a pas laissées filer, il a surpassé ce test grandeur nature et a convaincu Nicolas Dupuis qui l’a placé titulaire au poste de gardien de but. Il a encore prouvé durant la CAN en Egypte en sauvant plusieurs attaques dangereuse avec ses belles prestations, notamment lors du match contre le Burundi lors de la deuxième journée du match de groupe et la RDC lors de la prolongation des quarts de finale, si on ne site que les coups francs.

Lors du match contre l’Ethiopie, le bloc défensif malagasy était bien perméable laissant beaucoup d’avantage à Melvin. Durant la victoire de 6 buts à 2 Niger, il continuait d’épater les supporteurs en sauvant deux tirs adverses. Aujourd’hui, il est l’un des éléments-clés des Barea de Madagascar.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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