Publié dans Sport

Football- Orange - Pro league Les clubs en difficulté

Publié le mardi, 26 mai 2020


Les clubs qui évoluent en championnat national, division Pro league, se trouvent dans une situation de plus en plus désagréable vu l’arrêt de la compétition depuis le début du confinement à cause de la Pandémie de Covid-19. Comme les îles sœurs, l’Etat malagasy a aussi décrété l’arrêt de toute activité sportive dans le pays à cause de l’urgence sanitaire.
Presque la moitié des clubs qui évoluent en division Elite et deuxième division nationale n’ont pas caché leur  difficulté financière. Bien entendu, cela aura beaucoup d’impacts sur les résultats.
Pour la Pro league, il est difficile d’arrêter la saison et d’offrir le trophée à mi-parcours. Rappelons qu’il reste 7 journées alors que la CNaPS Sport Itasy (33 points), Cosfa (31 points) et Ajesaia (30 points) sont à égalité des points mais Fosa Juniors (30 points) et Elgeco Plus (26 points) ne sont pas loin du compte. Rien n’est encore décidé dans le championnat. Jouer les matchs restants à huis clos sera aussi calamiteux pour ces clubs qui n’ont pas assez de revenu. En effet, lors d’un déplacement, un club dépense au minimum 8 millions d’ariary d’après un dirigeant.
Dans la Grande île, le nombre d’équipe sponsorisée se compte sur le bout des doigts, la plupart dépend des particuliers qui ont des moyens financiers. Effectivement, la survie du club en dépend de la possibilité du président du club et de son partenaire. Comme le football est depuis devenu une affaire d’Etat, la seule issue pour sortir de cette situation et évoluer le niveau du football à Madagascar d’un cran serait d’intégrer massivement la participation des entreprises par le biais de loi ou de décret imposé par l’Etat.
Elias Fanomezantsoa




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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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