Publié dans Sport

Absence du président de la FMF - Les membres réclament un intérimaire

Publié le dimanche, 07 juin 2020

Après la réunion avortée des  membres du comité exécutif et la Fédération malagasy de football (FMF), ils ont convoqué les médias pour faire part de leur inquiétude vis-à-vis de la situation qui mine l’instance nationale de football de la Grande île. Le premier vice-président de la fédération, Luc Randrianantenaina, a fait part de ses inquiétudes devant la presse cette fin de semaine que rien n’est prévu au sein de la fédération à cause de l’absence de leur président. « Avant son départ, le président Raoul Arizaka aurait dû designer un intérim pour un temps déterminé pour assurer les affaires courantes durant son absence. Etant encore président de la fédération comme il a dit car il n’est pas encore condamné malgré l’avis de recherche lancé par une institution indépendante à son encontre. Nous avons consulté des experts et des juristes compte tenu de la situation, et pour cela nous craignons une sanction au sein de l’instance internationale de football, qui pourrait entraver la qualification de notre équipe pour la prochaine CAN », confie le vice-président de la FMF.
Rappelons que la réunion du CE tenue le 2 juin dernier n’a pas eu lieu, pour cause, la majorité des membres dont sept sur dix ont refusé d’y participer sous réserve de ne pas être désignés comme complice du président recherché par le BIANCO, même si ladite réunion a été tenue par visioconférence. Pour la FIFA et la CAF, Raoul Arizaka reste encore le président officiel de la FMF malgré les avis de recherche promulgués par une institution privée tant qu’il n’est pas encore condamné. Lui qui jouit encore bien de la situation sanitaire au profit de son absence. Car, toutes les réunions se tiennent encore à distance par visioconférence dans le cadre de la protection sanitaire contre le Covid-19.La prochaine séance est prévue au mois de juillet.
Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Délestage - Des coupures à fractionner !
  • 80e AG des Nations unies - Andry Rajoelina porte-voix de l’Afrique australe 
  • Andry Rajoelina chez le Père Pedro - Fin de la décharge d’Andralanitra pour bientôt
  • Actu-brèves
  • Environnement - Madagascar, tout feu, tout flamme
  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
Pub droite 1

Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

A bout portant

AutoDiff