Publié dans Sport

Election CAF - Ahmad tâte le terrain pour un second mandat

Publié le vendredi, 02 octobre 2020

Le patron de la Confédération africaine de football (CAF) depuis 2017, Ahmad, a présenté son bilan aux présidents des Fédérations affiliées. En fonction de leurs réactions, le président Ahmad va décider de briguer ou pas à sa propre succession le 12 mars 2021 à Rabat.
Officiellement, le président de la Confédération africaine de football (CAF) ne sait pas encore s’il va être candidat à sa propre succession, le 12 mars 2021 à Rabat. Ahmad a toujours dit qu’il ne fera pas plus de trois mandats au sein du Comité exécutif de la CAF. Lui qui en a, tour à tour, été membre (2013-2017) puis patron (2017-2021), pourrait bel et bien s’y présenter dans cinq mois.
Mais ce sera une surprise, une très grande surprise s’il ne brigue pas un second mandat. En effet, le patron du football africain est en pré-campagne depuis plusieurs semaines. La présentation de son bilan aux présidents des Fédérations nationales s’inscrit dans cette opération de charme.
« La transformation du football africain », le nom d’un document de pré-campagne d’une demi-dizaine de pages, énumère toutes ses réalisations au cours de sa première mi-temps. « Ce fichier ne porte pas le logo de la CAF, car il est à l’initiative de l’équipe du président et a été réalisé sur ses fonds propres », assure-t-on dans son entourage. Ce bilan est accompagné d’un formulaire de soutien à remplir et à signer par les présidents de Fédérations », rapporte une source.
En réalité,  Ahmad est en train de sonder l’électorat. Il veut avoir une idée claire de son objectif avant de décider de franchir le pas et d’annoncer officiellement sa candidature et ce de savoir s’il va avoir assez de soutien pour rempiler. Car celui-ci connaît trop bien les risques de retournement de situation. Lorsqu’il s’était présenté face à son prédécesseur Issa Hayatou en 2017, peu sont en effet ceux qui le soutenaient ouvertement face au Camerounais. Et, à l'arrivée, il l'avait pourtant emporté par 34 voix contre 20.
Pour rappel, « une candidature à la présidence de la CAF doit être proposée par au moins une association nationale membre de la CAF. [Cette] candidature à la présidence de la CAF n’est recevable que si elle est soutenue, par écrit, au moins par trois associations nationales membres de la CAF, dont obligatoirement l’association nationale membre du candidat concerné ». En outre, « un candidat à la présidence de la CAF doit avoir joué un rôle actif dans le football (en tant que joueur ou officiel de la FIFA, de la CAF ou d’une association nationale membre de la CAF ou d’un de ses membres affiliés) durant aux moins deux des cinq dernières années ayant précédé le dépôt de sa candidature ».
Receuillis par E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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