« Ce matin, j’ai été testé positif au Covid-19. J’ai des légers symptômes, mais je vais bien ». C’est le tweet lancé par le président de la Confédération africaine de football (CAF) hier depuis l’Egypte où il se trouve après un séjour au Maroc. A l’isolement et pour au moins 14 jours, Ahmad affirme avoir informé toutes les personnes qui étaient en contact avec lui de sa situation sanitaire. « Prenez soin de vous et des vôtres », conseille le président de la CAF en guise de conclusion du tweet largement partagé non seulement par les médias mais également par des simples citoyens.
D’après les informations, non encore officielles, il se pourrait que c’est durant son séjour à Casablanca (Maroc) pour assister à la finale de la Coupe de la Confédération que le numéro un du ballon rond africain a contracté ce virus qui fait fureur actuellement en Europe. Injoignable au téléphone hier, c’est une des employées de la CAF qui a confirmé que Ahmad est en consultation. « Il est un peu fatigué mais il n’y a rien à craindre », précise notre interlocutrice.
C’est à son arrivée au Caire mercredi, que le président de la CAF a présenté des symptômes grippaux. Il s’est soumis au protocole sanitaire avant de passer le test qui a révélé dans la matinée d’hier sa positivité à la Covid-19.
Mardi dernier, la FIFA, à travers un communiqué, a elle aussi annoncé que le président Infantino est atteint du coronavirus et placé de suite en quarantaine de 10 jours.
Pour rappel, c’est en début de cette de semaine que le président Ahmad a déposé sa candidature à sa propre succession à la tête de la CAF. Elu en 2017, il ambitionne de diriger pour les quatre années à venir l’instance suprême du football africain et ce suite au soutien obtenu auprès de 46 présidents de fédération sur les 54 membres votants. Un soutien massif ressenti comme une douche froide pour ceux qui envisagent de se présenter contre lui au mois de mars prochain au Maroc à l’assemblée générale élective de la CAF. De ces 46 engagements en faveur du président actuel, celui-ci pourrait être le candidat unique à cette élection. Cette issue ne plaît pas à ses détracteurs, dont certaine presse internationale, qui quelques heures seulement après cette annonce de la candidature d’Ahmad, ont fait véhiculer l’information comme quoi, il risque d’une suspension du comité d’éthique de la FIFA. Le but inavoué à travers cette information, qui s’apparente plutôt à un harcèlement, est de pousser les autres candidats à ne pas reculer devant cette défaite plus que certaine. Plus d’un observateur se demande en effet la raison pour laquelle le comité d’éthique de la FIFA n’a pas sanctionné Ahmad depuis, si faute il y a, mais le ferait une fois seulement que ce dernier a annoncé son intention de rempiler pour un second mandat…
La Rédaction