Avec l’abandon inattendu des Maldives, le CIJ (Conseil permanent international des Jeux des îles de l'océan Indien) s’est réuni ce 6 décembre 2020 afin de statuer sur l'avenir de la 11ème édition. Le CIJ n’a pas encore fait de communiqué officiel mais le président du Comité olympique malagasy (COM) Siteny Andrianasoloniaiko, a déjà confirmé, hier, que Madagascar a eu l’organisation des JIOI 2023, et il fera le déplacement pour l’Ethiopie afin de signer l’engagement de Madagascar dans son organisation avant de le rendre après au Président de la République malagasy Andry Rajoelina.
Les crises sanitaires, économiques et politiques qui touchent tous les pays permettent-elles de maintenir ce rendez-vous ? Renoncer à cette fête du sport n'est-il pas un signal négatif, surtout, trois ans avant le possible événement !
Ces questions et de nombreuses autres, plus techniques et pratiques, seront au cœur des échanges entre les membres des représentants du monde sportif des différents pays. Madagascar est candidat à l'organisation des compétitions. La Grande île possède déjà des stades, piscines et dojos.
Pas de JIOI en 2023 avec des crises sanitaires
Dimanche dernier, l'île Maurice, les Comores, les Seychelles, les Maldives, Mayotte et La Réunion ont étudié les possibilités d'organiser les jeux en 2023 à Toamasina. Un gymnase de 4 000 places est en projet. Sa construction est lancée mais avec l'épidémie, les travaux ont été interrompus. L'ancien stade municipal et sa piste d'athlétisme seront, eux aussi, modernisés et refaits à neuf.
Une première visite des installations a été effectuée et, d'ici à trois ans, les projets devraient être finalisés. Cette projection prend en compte les crises sanitaires difficiles qui touchent le pays. La famine, la Covid, le paludisme ou la peste préoccupent les dirigeants malagasy, tout comme les organisateurs des jeux. Les JIOI 2023 pourront avoir lieu à Madagascar sous conditions. Les infrastructures ne seront pas le seul critère !
Recueillis par E.F.