Publié dans Sport

Golf - Championnats de Madagascar - La bataille des pros ouvre le bal !

Publié le mercredi, 09 décembre 2020

A partir d’aujourd’hui jusqu’à dimanche, le golf international du Rova, à Andakana, abrite pour la première fois les championnats de Madagascar. Comme à l’accoutumée, cette édition 2020 du sommet national débute avec la compétition de la catégorie des professionnels. Disputé en deux journées, le championnat 2020 des pros verra la participation de 51 golfeurs issus des différents clubs de la Grande île. De belles batailles en perspective dans cette catégorie.

Roalahy Emmanuel, tenant du titre, aura certainement du mal fou à conserver son bien face à une armada composée entre autres de revanchard et des compétiteurs qui veulent inscrire le championnat national dans leur palmarès. Ramarozatovo Jean Baptiste, le tout premier champion de Madagascar dans l’histoire du golf malagasy, court toujours derrière un second titre. Se résumer entre un duel Roalahy Emmanuel et Ramarozatovo Jean Baptiste, le championnat de Madagascar 2020 ne le sera pas. C’est plus que certain. D’autres noms figurent sur la liste restreinte des sérieux prétendants à la victoire finale à l’issue des 36 trous. 

Parmi eux, un certain Ocaly Gonzalez qui vient tout droit du pays de l’oncle Sam mais habitant depuis peu la Grande île. Un professionnel jusqu’au bout des ongles, il a un statut à défendre sur le green du golf d’Andakana. Voir son nom s’inscrire sur le tableau de la Fédération malagasy s’avère pour lui un bonus. Cette ambition anime également Maverick Faber, qui a été déjà sacré champion de Madagascar chez les amateurs, et Narraina Billy, porte-fanion du golf de Foulpointe. Un observateur averti estime que les avantages de ces derniers résident dans leur expérience et de leur mental rude à toute épreuve. Des atouts qui pourraient bien faire la différence au fil des…trous.

Mais des compétiteurs moins connus sont à l’affût pour déjouer les pronostics avancés. Des gros outsiders existent parmi les inscrits et ils ne se contenteront pas de faire de la figuration. Un favori avertit en vaut…cinq.

Rata

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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