Publié dans Sport

Football- Bahir Dar Stadium - L'arme fatale des Ethiopiens !

Publié le jeudi, 25 mars 2021

Dix buts marqués contre un encaissé. C'est le bilan présenté par la sélection nationale éthiopienne après ses trois rencontres disputées au Bahir Dar Stadium. La semaine dernière, l'équipe nationale du Malawi a été balayée par un quatre buts à zéro dans ce stade mythique par son homologue éthiopien. Il s'agit d'un match amical en préparation de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2021 contre Madagascar. C'est également sur ce même score que les Barea se sont inclinés devant les Ethiopiens, avant-hier, et ce au même endroit.

Avant le Malawi et Madagascar, la Côte d'Ivoire a été surprise par l'Ethiopie dans ce stade, 1-2, lors de la première journée des éliminatoires de la CAN 2021. « Aucune équipe n'est parvenue à battre la sélection nationale sur ses terres. On va essayer de faire l'exploit », avançait Nicolas Dupuis à la traditionnelle conférence de presse d'avant match. Mal lui en a pris, ses protégés ont subi cette lourde défaite.

Le coach des Barea aurait dû préciser que la sélection éthiopienne n'a jamais perdu un match au Bahir Dar Stadium contrairement à Addis-Abeba où elle a connu plus de défaites que de victoires. Ce Bahir Dar Stadium construit à 1 800 m d'altitude s'avère l'enfer pour les équipes visiteuses. Et notamment si elles sont composées dans leur majorité par des éléments venant d'Europe, comme c'est le cas pour Madagascar et la Côte d'Ivoire, ou des pays au même niveau que la mer. « Une acclimatation de deux jours paraît insuffisante. Il faudrait plus de temps pour s'habituer à disputer une rencontre à cette hauteur », avance un technicien malagasy dans le domaine du tennis. Les Ibrahim Amada, Carolus, Mombris, Voavy Paulin et bien d'autres joueurs ne diront pas le contraire.

Les Barea en général ont été l'ombre d'eux-mêmes durant au moins les 80 minutes de la rencontre. Passées les dix premières minutes de la première et seconde période, les protégés de Nicolas Dupuis sont visiblement cuits. Ils n'arrivaient plus à construire leurs offensives, ni conserver la balle ou encore moins à faire des courses égales avec les attaquants éthiopiens. Bref, les Barea sont dépassés dans tous les compartiments du jeu.

Si les Ethiopiens ont choisi ce stade pour accueillir les matchs décisifs de leur équipe nationale, c'est que ce joyau culminant à plus d'un kilomètre de la terre constitue leur arme fatale capable de combler leurs faiblesses. Et ce en plus de l'homogénéité de la formation formée exclusivement par des joueurs locaux habitués à jouer « là-haut ».

Fair-play, Nicolas Dupuis n'a pas évoqué cette situation face aux journalistes après la lourde défaite. Un non match de ses protégés qui s'explique pourtant par cette rencontre en altitude.

Rata

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Editorial

  • Et Jude balaie !
    Après Honde, c’est Jude ! La Grande île n’en finit pas. Le premier décoiffe, le second balaie. Du pareil au même ! Et à peu près, dans les mêmes Régions : le Sud – ouest et dans le Sud – est. On est bien en pleine période des intempéries. Et on est bien … servis ! En début de ce mois de mars, période où les perturbations cycloniques battent leur plein, une dépression tropicale muée en cyclone dénommée Honde se déferlait sur les Régions du Sud, du Sud – ouest et l’Ouest de l’île. De fortes précipitations inondent atteignant jusque sur les Hautes terres Centrales, la Région Analamanga. Les données du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), déplorait 8 morts et 40. 000 et même 60. 000 sinistrés. En gros, les habitants concernés ont tout perdu de leurs biens. A Antananarivo et les environs immédiats, les…

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