Publié dans Sport

Handball - Berthin Andriamiharinosy s'est éteint

Publié le lundi, 05 avril 2021

Le monde sportif est en deuil. L'illustre Berthin Andriamiharinosy, ancien joueur de handball et technicien s'est éteint à l'âge de 80 ans. Il s'était surtout investi dans le milieu du handball, notamment à l'AS Saint-Michel. Mais il était également engagé dans le football. Il a notamment publié un ouvrage intitulé " Cinquante ans de sport à Madagascar ", en 2007.

 

De nombreux hommages se sont enchaînés: « Enorme pensée pour Berthin Andriamiharinosy qui vient de nous quitter. Un Monsieur du sport et, plus particulièrement, du handball vient de s'éteindre. J'aime à croire que nous étions un peu 'famille' en tout cas la famille de Saint-Michel Amparibe et As Saint-Michel Handball perd son Raiamandreny », a ainsi posté le handballeur Johann Pless.

Il était le fondateur de ce grand club, renommé et reconnu de tous à travers son palmarès inégalable. Joueur expérimenté, demi-centre exceptionnel, entraîneur rigoureux, Berthin a éduqué, forgé des milliers de jeunes. Il a instauré une discipline exemplaire, a inculqué des valeurs inestimables et un esprit d'équipe remarquable.

« Il était bien plus qu'un simple entraîneur pour son club : il était "un père". L'ASSM Handball rend hommage à sa star et sera à tout jamais reconnaissant pour son amour, son dévouement, son abnégation, sa rigueur et son humour éducateur qui n'a pas été des moindres. Repose en paix Ra-grama. Tu resteras à jamais dans nos cœurs », annoncait Harifera Ramanantsoa, ancien joueur de Saint-Michel.

Berthin Andriamiharinosy était un joueur et un entraîneur d'exception. Il a marqué l'histoire du handball à Madagascar, mais aussi à l'Ile Maurice où il a été sélectionneur de l'équipe nationale et aussi DTN.

La Rédaction de La Vérité adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à la grande famille du handball.

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff