Publié dans Sport

Handball- Seniors dames - La leçon fondamentale à tirer de la CAN

Publié le lundi, 21 juin 2021

Elles ont été tout simplement médiocres, si on veut être clément et indulgent envers les joueuses de l''équipe nationale féminine malagasy de handball. Néanmoins, c'est un résultat qui n'a pas surpris. L'équipe nationale dames a perdu son dernier match contre le Cap Vert sur le score de 16 à 30 après avoir perdu 16-35 contre le Kenya.

 

« L'équipe a, certes, perdu ses 5 matchs et termine à la dernière place de cette CAN 2021, mais a beaucoup gagné en expériences et enseignements qui lui permettront de voir en face son avenir », avance Zo Rasoloson, assistant coach de l'équipe nationale.

La leçon fondamentale à tirer de la première participation à la Coupe d'Afrique des Nations seniors dames est la préparation physique et morphologique des athlètes, pour le coach Seth Ramiandrasoa.

Selon le président de la Fédération malagasy de handball, Fidèle Razafintsalama, « Les premières participations ne sont pas toujours déterminantes mais ont une grosse incidence sur la suite… L'absence des matchs internationaux a tout à fait désorienté l'équipe. Nous sommes champions de la Zone VII depuis une dizaine d'années mais c'est la première fois que nous participons à une Coupe d'Afrique qui en est déjà à sa 25e édition. Cette première participation nous a permis de nous évaluer et d'en tirer toutes les leçons à améliorer au sein de notre handball. Il est temps maintenant de nous focaliser sur les jeunes pour rattraper ces retards par rapport aux pays africains.»

Avec l'aide de l'Etat malagasy, la Fédération a mis tous les moyens à sa disposition pour que Madagascar tire son épingle du jeu. Le président de la Fédération l'a d'ailleurs mentionné, hier, lors de l'arrivée de l'équipe à l'aéroport d'Ivato. Sans chercher un bouc émissaire, l'ancien entraîneur de Saint-Michel Handball a laissé entendre qu'un « point sera fait au niveau de notre Fédération malagasy de handball, de l'entraineur et des joueurs eux-mêmes pour ce qui est à reconstruire, à améliorer, ceux qui sont au bout du parcours et pourraient céder la place à des jeunes plus déterminés et plus vaillants pour affronter le handball africain. »

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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