Les Makis U20 et les seniors Dames ont disputé leurs championnats continentaux à Naïrobi Kenya tandis que les seniors Hommes ont été envoyés à Abidjan, Côte d’Ivoire. Ces équipes nationales se sont succédé alternativement pour s’entrainer sur un seul terrain que le Rugby Malagasy dispose durant leur préparation.
Malgré cela, les résultats de leurs performances sont salués dans toute l’Afrique et ce malgré le handicap de la taille des athlètes malagasy. Les joueurs se sont battus bec et ongles pour défendre farouchement l’honneur de leur pays.
Rappelons que les U20 ont été finalistes durant le Barthes Trophy, et les Dames sont sacrées championnes d’Afrique 2021 avec le titre de meilleure joueuse attribué à Véronique Rasoanekena. Quant aux seniors Hommes, ils étaient éliminés en match de poule suite à une contre - performance de la Namibie battue par la Côte d’ Ivoire. Madagascar a battu cette dernière mais suite au goal average, les points marqués et encaissés ont donné l’avantage à l’hôte et à la Namibie. « La Namibie reste supérieure à nous, mais les paquets d’avant ne se laissaient plus faire, et l’écart de score a été réduit. Une bonne chose pour les jeunes qui se préparent pour la qualification à la Coupe du monde 2026 », se réjouit Mamy Kely, coach des seniors à XV Hommes.
Le Malagasy Rugby a tenu une réception en leur honneur pour les remercier de cette performance. Les Dames se trouvent actuellement à la 27e place du classement mondial si elles se trouvaient à la 48eme place auparavant.
Chaque membre de la délégation a été indemnisé. Sans parler des matériels de sports de chaque équipe nationale, des visas et des besoins de l’équipe durant leur séjour en terre étrangère en dehors de ce qui est déjà pris en charge par les pays hôtes et le Rugby Afrique.
Seuls les billets d’avion ont été assurés par l’Etat malagasy. Malgré ses dettes internes et le non-paiement de la moitié de la subvention que le ministère de tutelle devrait lui verser, le Malagasy Rugby se bat pour sortir la tête hors de l’eau. Ainsi, ses dirigeants tirent la sonnette d’alarme.
Elias Fanomezantsoa