Publié dans Sport

Jeux Olympiques de Tokyo - La première médaille malagasy très attendue

Publié le vendredi, 23 juillet 2021


Parmi les 205 pays qui participent aux JO de Tokyo, il y en a 71 qui n’ont jamais gagné de médaille olympique y compris Madagascar. Aux Jeux de Rio 2016, trois ont fait leur début dans le tableau des médailles et tous avaient gagné des médailles d’or, entre autres, Fidji (rugby), Kosovo (judo) et Jordanie (taekwondo).
Dans l’océan Indien, seule l’île Maurice a déjà trusté une médaille aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Madagascar figure parmi les 27 pays africains qui gardent leur tableau de médailles encore vierge à savoir l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, le Congo, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Lesotho, le Libéria, le Malawi, Mali, Mauritanie, Rwanda, São Tomé et Príncipe, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud et Swaziland.
Pourtant, Madagascar participe aux J.O depuis 1964 et envoie des athlètes à chaque Jeux sauf en 1976 et 1988. Madagascar figurait dans 11 jeux Olympiques d’hiver et le pays a participé deux fois aux Jeux d'hiver en 2006 et 2018. Le pays n'a encore remporté aucune médaille. Jusqu’à ce jour, Jean Louis Ravelomanantsoa, décédé à Lyon en 2016, était le seul Malagasy à avoir représenté Madagascar à la finale des Jeux Olympiques d’été à Mexico en 1968 où il a terminé 8e au 100 m.
Cette année, Madagascar tentera de débloquer le compteur de médailles olympiques en Haltérophilie notamment pour laquelle repose l’espoir de médaille malagasy. A noter que Damiella Nomenjahary et Eric Andriantsitohaina ont porté mutuellement le drapeau malagasy, hier, lors de la cérémonie d’ouverture.
E.F.


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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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