Publié dans Sport

Nécrologie - Zaka Be n’est plus

Publié le jeudi, 09 septembre 2021

Pierre Marcel Ratsarazaka dit Maître Zaka Be a rejoint les étoiles. La nouvelle a été annoncée par la Fédération malagasy de football (FMF). Entraîneur de football de renom, Maître Zaka Be s’en est allé, annonce l’instance du football ce vendredi. « Le football malgache est en deuil », écrit la Fédération sur sa page Facebook. Et d’ajouter « La grande famille du football malgache partage le deuil et tient à réconforter sa famille et ses proches. »

 

Il ne pouvait pas passer inaperçu avec sa carrure imposante qui fait 116 kg sur la balance. Et comme si cela ne suffisait pas, il a un très long nom qui arrache le sourire aux autres avec qui, normalement, il s'entend très bien. Bref, une personne ouverte. Pierre Marcel Ratsarazaka était un père modèle pour sa femme Miangola et ses trois enfants, Terakhandresy, Mahaliana et Fitiavana.

Ratsarazaka alias Zaka Be, entraîneur de football de renom, est décédé ce matin à Anosibe. Le monde du football local perd l'un des coachs les plus célèbres. On se souviendra notamment de lui comme faisant partie des rares entraîneurs et faisant partie de la première promotion des entraîneurs détenteurs de Licence A. Pas plus tard que le mois de janvier de cette année, Maître Zaka Be et 14 autres titulaires de la Licence A- CAF ont effectué une séance de recyclage organisée par la CAF au Complexe sportif de Carion.

Zaka Be a acquis ses lettres de noblesse en dirigeant le Stade Olympique de l'Emyrne au début des années 2000, avec dans son effectif plusieurs Scorpions comme Mamisoa et Éric Faneva. Par la suite, il s'est illustré sur le banc de l'Uscafoot. Il a coaché de très nombreux clubs au cours de sa carrière.  Tous ses anciens protégés se souviennent de lui pour deux choses : « Il était très proche des joueurs. Une personne souriante et aimable. Et il n'hésitait pas à sortir de l'argent de sa poche pour aider les joueurs ». La Rédaction présente ses sincères condoléances à la famille du coach Zaka Be.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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