Publié dans Sport

Rugby ambany tanàna - Actions « Asa tagnamaro” dans les bas-quartiers

Publié le dimanche, 06 février 2022

Après le passage du cyclone tropical Ana dans la Capitale, les habitants des bas- quartiers ont payé le prix fort avec les inondations. Excédés par la situation avec les conséquences des dalles éventrées, des canaux bouchés à chaque période de pluie, les jeunes joueurs de rugby issus des bas- quartiers ont pris leur destin en main en réalisant des actions de « Asa tagnamaro », cette fin de semaine. Le but est de réduire les lourds dégâts causés et laissés par la pluie dans leurs quartiers.

Ils étaient plus de 600 jeunes représentants issus de 20 clubs de rugby membres de l’association FTMR (Fikambanan’ny tanora mpanao rugby) dans les six Arrondissements de la Capitale. Durant ces actions de « Asa-tagnamaro », l’association a été équipée par la Fondation Siteny en équipement de nettoyage, brouette, pelle, fourche et les tenues adéquates.

 « Puisque les autorités sont débordées sans parler le manque de moyens, nous prêtons main forte dans la réalisation de ce curage et le nettoyage des dalles d’évacuation. C’est une occasion pour nous de lancer un appel à tous pour contribuer au développement de notre quartier. Nous ne devons toujours pas attendre la Commune ou le Fokontany pour nettoyer notre quartier. C’est à nous de prendre les mesures nécessaires pour que ce déluge ne se répète plus », explique Charman Andriamaneva, vice-président de la FTMR « C’est le moment de prendre notre responsabilité. Nous n’allons pas faire le docteur après la mort ou bien toujours attendre que des accidents surviennent pour prendre des mesures », renchérit Michou Randriamanana secrétaire général de l’association.

Un canal de 1 000 mètres a été curé. Après les travaux, les jeunes ont sollicité les riverains à respecter la propreté et continuer l’entretien sans attendre qui que ce soit. « Nous ne devons pas toujours attendre les autorités compétentes pour prendre les mesures et faire avancer nos quartiers », continue-t-il. 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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