Publié dans Sport

Fédération internationale de pétanque - Madagascar suspendu d’un an

Publié le dimanche, 13 mars 2022


Après l’Egypte et le Gabon, Madagascar est le troisième pays membre de la confédération africaine de pétanque suspendu par la Fédération internationale de pétanque et jeu provençal (FIPJ). La sanction a été annoncée par le président de la FIPJ, Claude Azema en personne aux autorités malagasy.
Cette suspension signifie que Madagascar ne pourra pas participer aux prochains championnats du monde, individuel, doublette féminin masculin et doublette mixte qui se tiendront du 12 au 15 mai 2022 à Karlslunde au Danemark ainsi qu’aux jeux mondiaux prévus à Birmingham (USA) du 7 au 17 juillet. Pire, la FIPJ a annoncé que Madagascar, pays hôte des Jeux des îles de l’océan Indien 2023, ne pourra pas aussi se présenter à la discipline pétanque.
La raison des sanctions est que Madagascar n’a pu payer ses divers frais lors des championnats du monde de pétanque de Barcelone en novembre dernier. La somme impayée reste encore indéterminée mais d’après le président de la Fédération malagasy de sport boules (FSBM) Amir Andrialemirovason  « Tous les frais d’hébergement de la délégation durant le séjour à Barcelone restent impayés. La liste est longue, si je ne cite que les billets d’avion, les divers frais de dossiers, de visa, de transport, qui ont été avancés par des particuliers,… Jusqu’ici, seuls les billets d’avion ont été remboursés par le ministère. Mais en ce qui concerne notre hébergement, c’est la FIPJ qui s’est engagée à le payer», explique le numéro un de la FSBM qui n’a pas mentionné la somme non payée. Et il a avancé que des pourparlers avec les ministères de la Jeunesse et des Sports sont prévus la semaine prochaine pour trouver une issue à ces problèmes de sanction.
La Grande île est donc suspendue pour une durée d’un an jusqu’à régularisation de la situation. Du côté d’Ambohijatovo, les responsables confirment que la facture venant de la FIPJ n’est parvenue au ministère que vers début décembre. Le retard sur le déblocage de l’argent en question ne dépend pas du ministère de tutelle. Pourtant, la FSBM réplique que les dossiers nécessaires ont déjà été déposés à Ambohijatovo un an avant le départ et que la somme a aussi été déposée mais le déblocage a connu un retard.
« 4 mois après… le Gouvernement malagasy n’a toujours pas versé l’argent promis à la Fédération malagasy du sport boules …, pour régler les frais de séjour des équipes présentes », relate la FIPJP dans une lettre officielle datant de vendredi 11 mars.
Le même communiqué précise dans un paragraphe plus bas que, « seuls ont bizarrement été réglés sur place les séjours de M. le ministre des Sports, M. Hawel Mamod’ali qui n’a jamais manifesté sa présence, et de sa directrice des sports, Mme Rosa Rakotozafy… ».
Ce même problème est déjà survenu à l’équipe nationale malagasy lors du championnat du monde junior et dame au Cambodge en 2019. C’était le président par intérim de la FSBM, feu Dolys Andriamihaja qui a payé de sa poche toutes les dépenses de la délégation, qui restent impayées jusqu’à ce jour.
Elias Fanomezantsoa


Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff