Publié dans Sport

FMF - « Il n’y a qu’une fédération à Madagascar »

Publié le jeudi, 31 mars 2022

« Il n’y a jamais eu de séparation au sein de la Fédération malagasy de football. Il n’y a qu’une seule FMF, c’est l’organe suprême qui compose les ligues régionales de football, les sections et les clubs ainsi que les C.E. Sans tout cela, la FMF n’a pas de sens », tels sont les propos de Jacques Ramaroson, président de la ligue régionale de football à Analanjirofo à la presse, à l’issue de l’assemblée générale ordinaire de la FMF tenue à la salle de conférence du stade Barea, hier. Toutes les 22 ligues ont été représentées durant cette A.G.O. Cette même assemblée ainsi que celle du 6 octobre 2021 ont réclamé la destitution du président absentéiste, Raoul Arizaka Rabekoto de son poste.

Plusieurs points ont été étudiés par l’organisme suprême de la FMF durant la journée d’hier. Parmi le point important, la nomination d’un sélectionneur pour diriger l’équipe nationale de football durant la qualification à la coupe d’Afrique des Nations 2023, qui débutera au mois de juin. L’organisation des compétitions internationales et le profit des ligues ont été aussi à l’ordre du jour vis-à-vis de l’Orange Pro League et la nomination de sélectionneur face à l’UNIFICASM. Ce dernier n’a pas le droit de nommer un entraineur national à la place de la FMF, d’après le vice-président de la FMF, Alfred Andriamanampisoa.

L’assemblée générale ordinaire d’hier a également nommé un nouveau secrétaire général, Ravelojaona Hasimanantsoa Williams à la tête de la FMF.

Effectivement, le premier vice-président de la Fédération malagasy de football, Victorien Andrianony et Ranja Mahatovo, secrétaire générale, nommés par Raoul Rabekoto, qui ont participé au 72ème congrès de la Fédération internationale de football association (FIFA), ne sont pas reconnus par cet organe suprême. Notons que la FIFA ne donne jamais sa position concernant la crise qui mine la FMF après la destitution de Raoul par les ligues régionales de football suivant les statuts de l’instance nationale de football.

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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