Publié dans Sport

Guerre intestine à la FMF - La FIFA siffle la fin de la partie

Publié le vendredi, 08 avril 2022



Après une longue attente des passionnés, la Fédération internationale de football (FIFA) s’est enfin prononcée concernant la guerre intestine qui ronge la Fédération malagasy de football (FMF). L’instance mondiale du ballon rond met donc fin à la partie en mettant un à terme aux altercations qui divisent en deux clans les membres de la Fédération. Tout devrait dorénavant reprendre son cours normal. Et l’instance dirigeante devra s’atteler en priorité sur la préparation de l’équipe nationale et ce, en vue de la qualification des Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu en Côte d’Ivoire en 2023. D’ailleurs, ces troubles au sein de la FMF ont eu un impact négatif sur les résultats des Barea lors des éliminatoires de la Coupe du monde, tout comme l’absence de préparation aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, en sont la preuve. Alors que la première journée et celle deuxième sont programmées en juin, la possibilité d’une qualification ou pas sera déjà connue en septembre pour la troisième journée.
D’après un communiqué de la FIFA, du 7 avril dernier, Victorien Andrianony est confirmé président intérim de la FMF.
« Tenant compte de l’information officielle reçu par nos instances faisant état de l’arrestation du président élu de la FMF, M. Raoul Rabekoto Arizaka, il y a lieu de s’accorder sur l’application de l’article 43 al.1 des statuts de la FMF selon lequel « Cas de vacance ou d’empêchement dûment constaté du président, ses fonctions sont exercées par le vice- président ». Ainsi et suivant en la matière, nous estimons que l’intérim de la présidence de la FMF doit être assurée par le 1er vice-président de la FMF, M. Victorien Andrianony », annonce le communiqué.
Tenant compte de cette décision de la FIFA, on peut dire donc que cette dernière reconnaît l’arrestation de Raoul Arizaka Rabekoto à Bénin. Ce qui signifie la fin prématurément de son mandat à la présidence de la FMF avant l’élection.
En outre, l’exclusion des quatre membres du comité exécutif à savoir, Alfred Andriamanampisoa (deuxième vice-président et président de la commission compétition), Erick Raveloarison (président de la commission technique, Alexandre Lay Mein (président de la commission Beach soccer) et Sandrine Michela Andriatsimialona (présidente de la commission football féminin) par  Raoul a été rejetée par la FIFA.
L’instance internationale de football considère que « la décision de révocation des quatre membres du comité exécutif … est dépourvue de tout fondement légal, en l’absence de disposition statuaire claire octroyant un tel pouvoir …au président ».
Etant donné qu’il est dans la prérogative du Comité exécutif, la FIFA se prive de s’ingérer dans le fond de l’organisation interne de l’administration de la FMF.  « En revanche, nous demandons au comité exécutif de la FMF de s’assurer que de telles décisions ne perturbent pas le cours normal des affaires de la FMF et qu’une passation de service en bonne et due forme soit effectuée le cas échéant. », toujours, selon le communiqué de la FIFA. Celle-ci recommande dans son communiqué que « les signataires bancaires soient, en sus de membres désignés du comité exécutif, un cadre administratif de la FMF pour garantir qu’un tel pouvoir ne soit pas détenu par un seul ou même organe au sein de la FMF ».
 Au vu de ces résolutions, les instances internationales de football FIFA et la CAF informent qu’une mission conjointe sera dépêchée à Antananarivo afin d’accompagner la FMF dans les étapes clés de cette transition. Les détails seront communiqués dès que possible.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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