Publié dans Sport

Malagasy rugby - L’élection fait des vagues à Toliara

Publié le lundi, 07 novembre 2022

Comme il fallait s'y attendre, l’élection à la présidence de la Fédération malagasy de rugby a suscité beaucoup de débats hier. Cette élection tenue à Mangily Toliara n'a pas eu lieu car le quorum des 2/3 lors de l’assemblée générale élective (AGE), réclamé par le statut, n'a pas été atteint. Sur les huit ligues votant, seules quatre ont assisté à l'AGE dont la ligue Atsimo-Andrefana, inactive, Amoron’i Mania et Ihorombe ayant leur certificat de conformité et  celle de Boeny était présente mais n’en possède pas. Puisque l’élection de cette dernière a été tenue clandestinement sans le DRJS de Boeny, le représentant du ministère apte à valider la conformité de l’élection.

Quatre autres ligues dont Analamanga, Menabe, Atsinanana et Diana n'ont pas fait le déplacement dans la cité du soleil. En effet, pour ces quatre ligues, cette élection ne suit pas les règlements car une des ligues n’est pas encore passée au vote alors que le Malagasy rugby veut forcer les choses. De plus c’est une assemblée qui doit désigner le Comité électoral indépendant (CENI) mais les dirigeants du Malagasy Rugby n'ont pas respecté cela. 

Le forcing du COM

Juge et parti. Dans une interview, le secrétaire général du Comité olympique national et non moins président du CENI, Harinelina Jean Alex Randriamanarivo a annoncé que «  l’élection sera reportée de 24 heures (ndlr : ce mardi 7 novembre) quelles que soient les circonstances. Avec ou sans ministère et quel que soit le nombre de ligues présentes. » Et d’ajouter que « le ministère n’est autre qu’un organe observateur sur la conformité des instances votantes n'ont pas leur mot à dire sur le résultat du vote. »

Ainsi les autres ligues absentes réclament le report de cette élection, hier au bureau du MJS Ambohijatovo et n’approuvent plus la candidature de Marcel Rakotomalala, unique prétendant à ce poste à Toliara. 

«  Il a déjà  plusieurs dossiers portés à son encontre. Celui d’une interdiction de visa de l’espace Schengen à  cause de faux et usage de faux. Mais aussi d’autres vis-à-vis de l’Etat malagasy concernant le stade Maki et sur les équipes nationales », d’après une source qui préfère garder l’anonymat.

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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