Publié dans Sport

Malagasy Rugby - Cinq ligues s'opposent à l'élection de Marcel Rakotomalala 

Publié le mercredi, 09 novembre 2022

L'affaire sur la réélection de Marcel Rakotomalala pour un troisième mandat à la tête du Malagasy Rugby ne cesse de défrayer la chronique. Les ligues majoritaires contestent vigoureusement la réélection de Marcel Rakotomalala, à Toliara le 7 novembre dernier. Comme si le Comité olympique malagasy voulait défier l'État en ne considérant pas la présence du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Ce dernier étant le garant de la légalité de cette élection.

 

« Sans le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports, garant de la légalité, l'élection du président de la fédération Malagasy Rugby est considérée comme nulle et non avenue », selon un communiqué  des présidents des cinq ligues régionales membres de la Fédération de l'ovale malagasy. Il s'agit respectivement des ligues de Vakinankaratra, Betsiboka, Menabe, Atsinanana et Diana.

Effectivement, ces ligues voudront la disqualification de Marcel Rakotomalala. Une élection qui ne respecte pas les lois en vigueur qui régissent les Associations sportives et pas démocratique. 

Par solidarité, quatre ligues légalement élues ont été convoquées à cette élection mais les présidents ont décidé de rester à quai. Pour cause, cette élection a un trait politique pour eux, contrairement à l'esprit du sport. Autrement dit, cette élection renferme plusieurs anomalies selon toujours le communiqué. 

Parmi les raisons évoquées, le vote pour la ligue Analamanga ne s'est pas encore tenu et les dirigeants forcent les choses sur la tenue de l'élection. Et de deux, la ligue de Boeny participe à l'élection alors que c'est une ligue qui n'a pas été convoquée mais venue avec un certificat de conformité alors que son élection n'a pas été assistée par un représentant du DRJS de la ligue en question. Apparemment, ce dernier a cédé suite à plusieurs pressions venant d'en haut. Enfin, la ligue de Diana n'a pas été invitée  à se déplacer à Toliara alors que le président est dûment élu.

Et d'ajouter « Aucune communication officielle, ni dans les médias, ni sur les réseaux sociaux et autre n'a informé la tenue de cette élection. Normalement, c'est une assemblée qui valide les membres du CENI et un amendement sur le code électoral, selon l'article 40 du statut de la Fédération. Le calendrier électoral n'a pas été respecté. On ne connaissait pas encore la liste des candidats la veille de l'élection. Cette élection a violé l'article 9 chapitre III qui concerne le développement, la pérennisation et le respect des cinq valeurs rugbystiques. On n'en parle plus de l'absence de l'AGO pour la présentation du rapport moral, technique et financier du président sortant  », conclu le communiqué. 

Les ligues majoritaires ont saisie toutes les instances du sport allant du ministère de tutelle à la Fédération internationale, le « World rugby », le président du Comité olympique malagasy jusqu'au BIANCO pour dénoncer l'élection de Marcel Rakotomalala. Pour lesdites ligues, ce dernier a fait  usage de faux. Affaire à suivre. 

 

E.F.

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff