Publié dans Sport

Athlétisme – Meeting de La Réunion - Madagascar fait chou blanc 

Publié le lundi, 19 décembre 2022

Pas de podium pour les Malagasy. En effet, les cinq athlètes malagasy reviennent les mains vides du Meeting de La Réunion d’athlétisme, le week-end dernier au stade olympique de Saint- Paul. La marche était trop haute pour les athlètes malagasy.

Le meilleur résultat des malagasy est la quatrième place pour Nathalie Rasoariniaina déjà vainqueur du Trail de Villèlle, disputé il y a une semaine dans l’île de La Réunion. Elle était au départ du 1500m mais n'a pu faire mieux que de terminer au pied du podium. Sa compatriote Nancy Razafindrafara a fini septième.

Chez les hommes, Mampitroatse a fini huitième dans l’épreuve des 5.000 m. Engagés dans la même course, Hobilalaina Andrianirina, également vainqueur du trail de Villèle et Fulgence Rakotondrasoa ont terminé respectivement 10e et 11e.

Des athlètes français en préparation aux Jeux Olympiques de Paris 2024 et des Mondiaux 2023 étaient en lice à cette joute régionale. Face au gotha français, les athlètes malagasy n’ont pas fait le poids. Mais c’était aussi une occasion pour eux d’évaluer leur niveau face à des athlètes de haut niveau habitués à des grandes compétitions. Pour les Malagasy, leur participation à ce Meeting entre déjà dans le cadre de la préparation aux Jeux des îles de l’océan Indien comme les originaires des îles sœurs. 

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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