Publié dans Sport

Karaté - Solofo saisit le COI et le TAS

Publié le mardi, 16 mai 2023

Après la délivrance d’une attestation de fonction signée par le directeur général du sport, Rosa Rakotozafy, à la fédération menée par Emile Ratefinanahary, la première fédération dirigée par Solofo Andrianaivomanana a saisi toutes les instances du sport, allant du Comité olympique national au Comité olympique international (COI) jusqu’au Tribunal arbitral du sport (TAS). 

« Ce forcing du ministère de la Jeunesse et des Sports, de rendre légale une fédération qui ne l’est pas, est une décision unilatérale. Les autorités compétentes au sein du ministère de tutelle n’ont même pas consulté le Comité olympique malagasy (COM) avant d’avancer une résolution sur le problème du karaté malagasy. Ainsi, nous avons envoyé des lettres à toutes les instances du sport au ministère, au COM, jusqu’au COI. C’est l’organe suprême du sport qui décidera aussi sur le sort du karaté. Nous ne reculerons pas face à cette situation inacceptable. C’est un danger pour le sport malagasy, car le cas du karaté risque de faire tache d’huile sur les autres disciplines », prévient Solofo Andrianaivomanana, hier, au siège du COM, à l’issue d’une assemblée générale ordinaire et en même temps extraordinaire, assistée par 14 ligues régionales du karaté.Une occasion pour sa fédération de faire une rétrospective et d’avancer une perspective sur la situation traversée par le karaté malagasy. Car d’après ses dires, il y a actuellement deux fédérations de karaté légales à Madagascar. (Ndlr : l’une reconnue par le COM et l’autre par le ministère de la Jeunesse et des Sports).

Solofo Andrianavomanana a pourtant bien martelé qu’il ne revient pas au ministère (ndlr :les démembrements) d’organiser une élection au niveau des ligues. Leur rôle est juste de porter garant des textes régissant les élections mais c’est à la fédération de les organiser.La décision finale appartiendra donc au COI et au TAS.

 

E.F.

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Editorial

  • Consultation boudée
    La société civile, et les formations politiques, partenaires sociaux boudent l’appel pour consultation de la CENI. Dans la perspective d’une échéance électorale, il est d’usage pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de convier les partenaires sociaux à une consultation en vue d’échafauder ensemble ou d’améliorer les textes de la loi électorale. Un geste louable et encourageant de cette institution citoyenne d’impliquer les entités de la société civile et formations politiques dans la révision ou le recadrage des textes en vigueur. En effet, il faudra voir ensemble le pourtour des textes en jeu. S’il y a des améliorations à apporter, c’est le moment de le faire. Evidemment, l’objectif étant d’anticiper les solutions à d’éventuels litiges ou différends au moment ou après le scrutin. La CENI voulait prendre en amont les mesures nécessaires pour prévenir les problèmes. A Madagasikara, valable dans presque tous les pays d’Afrique, les élections restent toujours une…

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