Publié dans Sport

Karaté - Championnat d’Afrique de l’Est - Près 500 participants attendus au pays 

Publié le dimanche, 26 mai 2024

Madagascar sera le pays hôte du championnat d'Afrique de l'Est qui se déroulera à Antananarivo, plus précisément au Palais des sports de Mahamasina, du 6 au 14 juin. Confier l’organisation de cette compétition régionale à la fédération malagasy de karaté est un signe de reconnaissance définitive de l’instance internationale.  Près de 500 personnes issues d’une dizaine de pays sont attendues dans la Grande île durant l’évènement.

Des invités de marque, comme le vice-président  de la WKF (World Karate Federation), la fédération internationale de karaté, le Tunisien Bechir Cherif, Souleyman Gaye, président de l’UFAK (Union Federation African Karate), le président de la commission d’arbitrage mondial, le Marocain Zitouni Metyout, ou encore le Sénégalais Papa Ismailia Ba, président de la commission technique de la WKF ainsi que le président de la fédération congolaise de karaté et deux arbitres mondiaux, seront dans nos murs.

Désormais, le plus dur reste à faire pour la fédération malagasy de karaté dirigée par Emile Ratefinanahary et son équipe. Outre l’objectif de gagner les médailles durant la compétition, faire de cet évènement une réussite est aussi une autre paire de manche pour la FMK.

« Déjà, le fait d’accueillir une compétition d’envergure est une aubaine pour nos combattants de grappiller des points pour rejoindre des rangs au classement mondial pour avoir leur classification mondiale.  De même pour les techniciens malagasy et les arbitres qui seront beaucoup en nombre à participer et de s’évaluer aux techniciens de niveau mondial. Car la majorité des pays membres de l’UFAK zone Est sont tous des grands pays du karaté au niveau international », relate le président de la FMK.

Pour le moment, le nombre de pays participants reste encore inconnu car, sur les 14 pays membres de la zone Est de l’UFAK, 11 pays ont déjà mentionné leur intention de venir. Mais le pays organisateur est toujours en attente de leur engagement. 

 

Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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