Publié dans Sport

Ministère de la Jeunesse et des Sports - Promouvoir l’autonomisation des jeunes à travers l’entrepreneuriat

Publié le jeudi, 18 juillet 2024

A Madagascar, la problématique de l'emploi est une préoccupation majeure de la société et a longtemps été une question complexe pour les jeunes confrontés au chômage. En effet, 500 000 jeunes sont déversés chaque année sur le marché du travail. En dépit de leurs compétences, la plupart de ces jeunes ne satisfont pas les besoins du marché, car ils ne sont pas formés pour s'auto-employer, pour être des entrepreneurs capables de créer d'autres emplois et de générer de la richesse.
Ils deviennent d’office des fardeaux pour le pays. Pourtant, rappelons que 70 % de la population sont des jeunes de moins de 30 ans. Les jeunes entre 10 et 24 ans comptent 5, 7 millions dans le pays, selon les Nations unies. Mais ils deviennent des poids à supporter sur l’épaule pour la société malagasy déjà fragile.

Le premier objectif est de convaincre ces jeunes d’arrêter de toujours faire allusion aux fonctions de fonctionnaire ou de bureaucrate. A travers la stratégie nationale Fanoitra, le ministère prête main forte aux jeunes à devenir autonomes. Le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports, dirigé par le ministre intérim Valery Ramonjavelo, par le biais de sa politique générale du capital humain, veut mettre cette population jeune en atout économique. « En somme, le but du MJS est d’encourager les jeunes à avoir la culture entrepreneuriale pour avoir la capacité d’innovation, la prise de risques et le sens des responsabilités, au développement et à la réussite de leur entreprise. Après, l’Etat malgache apporte son appui technique et financier à travers les formations, puis les apports matériels pour leur permettre de se lancer et l’appui scientifique sur la recherche autour de leur secteur d’activité et commercial », explique Lovatiako Ralaivao, secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports.
Le ministère de la Jeunesse a organisé au petit Palais des Sports Mahamasina, un panel d’échanges entre les jeunes entrepreneurs et leurs aîné(e)s, ce jeudi 18 juillet 2024.Cette importante rencontre entre les générations s’inscrit dans le cadre des activités de dialogue intergénérationnel 2024 qui vient à point nommé, dans le contexte de la transition politique à Madagascar. Ce dialogue permet aux jeunes de transmettre leur valeur, à cœur ouvert, avec les autres jeunes, qui contribuent à les initier à l’entrepreneuriat.
Sept Districts ont déjà bénéficié du dialogue intergénérationnel accordé par le Conseil du Gouvernement et à l’application du « Paikady Fanoitra 2023-2028 ». Cette fois, six jeunes qui se sont démarqués parmi les 200 entrepreneurs participant à la foire Tsenaben’ny Tanora, qui se tenait les 5 et 6 juillet derniers au Palais des Sports de Mahamasina, ont été sollicités pour échanger et partager à cœur ouvert leur activité et leur préoccupation avec les autres jeunes du VTI ou Vondron’ny Tanora eny Ifotony, qui vise l’autonomisation des jeunes et les transformations des jeunes.
« Mangahazo grefy », premier producteur de tige de manioc greffe à Madagascar situé à Amoron’i Mania, partage ses occupations avec d’autres jeunes. Suite à des recherches, Tojo Raherinirina dirige une pépinière de bouture de manioc, dont une tige peut produire jusqu’à 25 à 100 kg.
« Je fais ce partage avec les VTI pour l’autonomisation alimentaire. Le manioc est le deuxième aliment de base. Une seule tige peut produire par an jusqu’à 5 ans. Notre but est d’expédier cette bouture partout à Madagascar pour que tous les jeunes de Madagascar puissent produire chez eux et transformer les maniocs en produit fini », explique, parmi d’autres, Tojo Elie Santatra Raherinirina, gérant et fondateur de la pépinière « Mangahazo grefy » Amoron’i Mania.
Parmi les entrepreneurs qui ont fait des échanges avec le VTI, figure Mampita, gérant de Manou Avicol Kurolier, éleveur de poules d’espèce Goliath Kurolier. Pour lui, « l’objectif est de développer le secteur d’élevage avicole, un peu négligé, et de le vulgarise. Notre but est l’autonomisation alimentaire. Cette espèce grandit vite et se reproduit très rapidement. Notre objectif est d’aider les jeunes pour qu’ils puissent travailler dans l’entrepreneuriat pour leurs ressources financières. C’est une collaboration avec le ministère qui nous a soutenus beaucoup pour le développement économique, rural et entrepreneurial malagas ».
Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Commémoration du 29 mars et célébration de l’Iftar - Andry Rajoelina condamne les tentatives de diviser les Malagasy
  • Vol d'un minibus Mercedes - Un chauffeur de 53 ans assassiné et démembré
  • Rumeurs de remblayages et démolitions - L’Etat rassure les habitants d’Ambatolampy- Tsimahafotsy
  • Avant le sommet de la COI - Emmanuel Macron sera en visite d’Etat à Madagascar le 23 avril
  • Epidémie de Chikungunya - La Grande île encerclée
  • 5ème sommet de la COI à Antananarivo - Un rendez-vous axé sur la sécurité et la souveraineté alimentaire
  • Kabeso du roi Toera - Le processus de rapatriement à respecter
  • Réseaux sociaux - Le SG du MCC appelle à une utilisation plus responsable
  • ACTU-BREVES
  • Commémoration du 29 mars 1947 - Le sang versé ne sera pas vain
Pub droite 1

Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

A bout portant

AutoDiff