Publié dans Sport

Ladies Makis - Soutien inconditionnel de la Première Dame

Publié le mardi, 17 septembre 2024

Le rôle des femmes dans la société moderne est un sujet de préoccupation croissant, et la nécessité de leur valorisation dans divers domaines, notamment le sport, est aujourd’hui plus que jamais d’actualité. Mialy Rajoelina, Première Dame de Madagascar, a récemment souligné cette question lors d’une rencontre avec l’équipe nationale féminine de rugby à XV, les Ladies Makis au Palais d'Etat d'Ambohitsorohitra hier. Cela illustre non seulement le soutien institutionnel dont bénéficient ces athlètes, mais également l'importance fondamentale du sport comme vecteur d'émancipation et de valorisation des talents féminins. L'engagement de l’épouse du Président de la République dans le domaine sportif va au-delà d'un simple acte de bienveillance et ne date pas d’hier. Il s'inscrit dans une vision plus large de promotion des droits des femmes et de leur reconnaissance dans des secteurs traditionnellement dominés par les hommes. En tant que marraine des Ladies Makis, elle joue un rôle crucial en apportant visibilité et soutien à ces athlètes, leur fournissant les ressources nécessaires pour exceller sur la scène internationale.

Dans discours,  elle a souligné l'importance de la discipline, de la persévérance et de la passion des qualités que ces femmes incarnent à travers leur pratique sportive. La Première Dame a souligné que ces valeurs sont essentielles non seulement sur le terrain, mais également dans la vie quotidienne. Elle a encouragé les athlètes à croire en elles-mêmes et à poursuivre leurs rêves avec détermination. Dans de nombreuses sociétés, les femmes continuent à faire face à des discriminations et à des obstacles dans divers secteurs, y compris le sport. Pourtant, le rugby, un sport sensible qui « défie les normes de genre », offre aux femmes une plateforme pour faire entendre leur voix et démontrer leur force. « Les femmes se battent constamment pour briller dans le monde dans lequel elles vivent, et le sport est un domaine dans lequel nous, les femmes, pouvons valoriser nos talents », indiqua-t-elle. Cette affirmation témoigne de la conviction que le sport peut servir de tremplin pour l'autonomisation des femmes.
Une équipe prête à briller
Les Ladies Makis, qui se préparent pour le tournoi WXV 3 à Dubaï, représentent non seulement Madagascar, mais également tous les efforts déployés pour l’émancipation des femmes à travers le sport. Avant de se rendre à Dubaï, les Ladies Makis joueront un match amical contre l'équipe kenyane le 20 septembre. Après cette rencontre, elles s'envoleront pour les Emirats arabes unis, où elles retrouveront des équipes telles que l'Espagne, les Samoa et Hong Kong dans leur groupe. Elles seront sous la direction du coach Alain Randriamihaja. Le président de la Fédération malgache de rugby, Marcel Rakotomalala, a exprimé sa gratitude envers la Première Dame pour le soutien apporté à ces athlètes, affirmant que cela rehausse le moral de l'équipe  et renforce leur détermination. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Marson Moustapha Abdulah, a rappelé l’importance stratégique que le Gouvernement malgache accorde au développement du sport. La mise en place d'infrastructures sportives à travers tout le pays est un pas vers la réalisation non seulement de l'excellence sportive mais également de la fierté nationale. Grâce à des figures comme la Première Dame, les femmes commencent à occuper une place plus visible dans des sports traditionnellement perçus comme masculins. Par leur engagement et leur détermination, les Ladies Makis ne se contentent pas de revendiquer leur place sur le terrain ; elles représentent également un mouvement plus vaste pour la reconnaissance et l'autonomisation des femmes dans tous les aspects de la vie. L’importance de ce moment ne peut être sous-estimée, car il pourrait bien inspirer une génération de jeunes femmes malgaches à poursuivre leurs rêves, tant sur le terrain qu’en dehors.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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