Publié dans Sport

Jeunesse-Sommet de l’Avenir - Madagascar, un acteur clé

Publié le dimanche, 22 septembre 2024



La cérémonie d'ouverture des journées d’action du Sommet de l'Avenir, qui a précédé de deux jours l'événement principal, s'est déroulée le 20 septembre 2024 à l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Une délégation malgache, dirigée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, accompagnée de représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Jeunesse, ainsi que de jeunes malgaches, a pris part à cette cérémonie.

Dans son discours, le secrétaire général adjoint à la jeunesse, Felipe Pellier, a souligné l’importance de cette rencontre, marquant la première fois qu'un nombre aussi important de jeunes se réunit dans l’enceinte de l’Assemblée générale des Nations unies, qui leur est exceptionnellement dédiée.
Le président du Cap-Vert, José Maria Neves, a également salué cette initiative unique du secrétaire général des Nations unies, rappelant qu’il s'agit d'un Sommet de la jeunesse, conçu par et pour les jeunes. Pour Madagascar, un pays à revenu intermédiaire, il est crucial de participer à la réforme des structures financières mondiales afin de garantir un financement accessible pour le développement durable.
La cérémonie a été suivie d’un échange entre les représentants de la jeunesse et António Guterres, secrétaire général des Nations unies, qui a insisté sur la nécessité pour l'ONU, une organisation vieillissante, d'accorder davantage de place aux jeunes dans les processus décisionnels, traditionnellement dominés par les générations précédentes.
Madagascar, en participant activement aux discussions, apporte son leadership sur les questions cruciales du changement climatique, un enjeu majeur pour ce pays en développement particulièrement vulnérable. Ce sommet offre une opportunité pour renforcer l’implication des jeunes dans des secteurs clés tels que la science, la technologie et l'innovation, contribuant ainsi à accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable.
Recueillis par E.F

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff