Publié dans Sport

Qualification Mondial 2026 - Le projet périlleux de la FMF et du nouveau sélectionneur

Publié le jeudi, 30 janvier 2025

« On peut toujours rêver, mais de préférence les yeux ouverts et les pieds sur terre. » Cette citation d’un ancien dirigeant de la Fédération malgache de football, aujourd’hui disparu, résonne étrangement alors que l’instance dirigeante du football malgache et son tout nouveau sélectionneur, Corentin Martins, affichent l’ambition de qualifier Madagascar pour la Coupe du monde 2026.

Présenté officiellement hier au stade Barea Mahamasina, le technicien franco-portugais a signé un contrat d’un an, avec pour mission principale de hisser les Barea au sommet du groupe I des qualifications africaines. Un objectif qui, sur le papier, semble réalisable au vu des résultats encourageants des quatre premières journées (7 points, 3e place). Mais dans la réalité, la tâche relève presque du miracle. 

Le calendrier n’offre aucun répit. Corentin Martins n’a qu’un mois et demi pour constituer une équipe capable de se battre pour la première place du groupe, seul sésame garantissant une qualification directe. Les prochains matchs auront lieu entre les 17 et 25 mars, contre la Centrafrique à l’extérieur et le Ghana à domicile. 

A défaut d’une première place, il faudra se contenter d’une course aux quatre meilleures deuxièmes places, ouvrant la porte à un tournoi d’où seul le vainqueur accédera aux barrages intercontinentaux. Autant dire que l’équation est corsée. Si la dynamique actuelle est encourageante, la prudence reste de mise. L’histoire récente des Barea rappelle que les espoirs peuvent vite se fracasser sur le mur de la réalité. 

En s’obstinant à faire du Mondial 2026 une priorité absolue, la Fédération semble mettre en arrière-plan une qualification pourtant plus réaliste pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN).

Que se passera-t-il si la qualification pour le Mondial échappe aux Barea ? Le contrat du sélectionneur n’étant que d’un an, il est légitime de se demander si cette stratégie n’est pas un pari éphémère, avec un risque d’instabilité à long terme. Les ambitions ne doivent pas être plus grandes que le ventre : viser haut est une chose, mais se donner les moyens réels d’y parvenir en est une autre. Rêver, oui, mais il faut garder les yeux ouverts et les pieds sur terre. 

La Rédaction

 

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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