Publié dans Sport

Candidature d'Alfred Randriamanampisoa à la CAF - La COSAFA peine à s'imposer

Publié le jeudi, 13 mars 2025

Lors de la 14ᵉ assemblée générale extraordinaire de la Confédération africaine de football (CAF) tenue le 12 mars 2025 au Caire, les nouveaux membres du comité exécutif ont été élus par acclamation, reflétant un changement notable dans la gouvernance du football africain. Cependant, l'absence de représentants de la COSAFA, qui regroupe 14 pays d'Afrique australe, dont Madagascar, l'Afrique du Sud et la Zambie, a suscité des réactions mitigées.

Historiquement, la COSAFA a souvent été sous-représentée au sein des instances dirigeantes du football africain. Cette tendance s'est confirmée lors de cette assemblée, où aucun candidat de cette zone n'a été élu. Parmi les candidats non retenus figurait Alfred Randriamanampisoa, président de la Fédération malgache de football (FMF), illustrant les défis auxquels la COSAFA est confrontée pour accroître son influence au sein de la CAF.

Les six nouveaux membres élus du comité exécutif de la CAF sont : Samuel Eto’o (Cameroun, représentant de la zone UNIFFAC), Kurt Okraku (Ghana, représentant de la WAFU B), Mustapha Raji (Liberia, représentant de la WAFU A),  Wallace Karia (Tanzanie, représentant de la CECAFA), Sadhi Walid (Algérie, représentant de l'UNAF),Bestine Kazadi (RDC).

Ces personnalités, issues de diverses régions du continent, ont été choisies pour leur leadership et leur vision du football africain. L'absence de représentants de la COSAFA au sein du comité exécutif de la CAF pourrait avoir des implications sur la prise en compte des préoccupations spécifiques de cette région dans les décisions futures de la CAF. Cette situation souligne la nécessité pour la COSAFA de renforcer sa stratégie politique et d'accroître sa présence sur la scène continentale pour assurer une représentation équitable de ses membres.

Elias Fanomezantsoa 

 

 

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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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