Publié dans Sport

Morengy Iarivo - Une première édition pour la reconquête de la Capitale 

Publié le mercredi, 02 avril 2025

Rendez-vous au Kianja ny Kanto Mahamasina le dimanche 6 avril prochain pour vivre cette expérience unique. Organisée par Koezy, la première édition du Morengy Iarivo promet un spectacle unique, opposant quatorze combattants issus des Régions Diana, Sava, Alaotra-Mangoro, Haute Matsiatra et Analamanga. Sept combats palpitants rythmeront l’événement, mettant en avant des figures emblématiques de cette discipline.

En tête d’affiche, un duel particulièrement attendu entre Armand, surnommé l’Eléphant de Diego et représentant du club Boîte Noire, et Black Canon du club Scorpion by Taxi Be pour leur troisième combat. Ce face-à-face s’annonce explosif, les deux combattants ayant déjà démontré leurs talents respectifs et détermination lors des précédentes confrontations.

Le Morengy trouve ses origines dans des combats à mains nues, organisés spontanément au sein des communautés côtières. Contrairement aux arts martiaux traditionnels, il ne repose pas sur des catégories de poids ou de taille. Chaque combat est un défi personnel où les combattants, appelés "Fanoro", s'affrontent sous l'œil vigilant des arbitres.

« Le Morengy, c’est un combat réel, comme un duel de rue. Les combattants donnent tout pour mettre l’adversaire K.O. en trois rounds de 30 secondes à une minute chacun. Mais à la fin, il n’y a ni vainqueur ni vaincu : les deux adversaires se soulèvent ensemble, car le respect et la fraternité priment sur la compétition », explique Geoffrey, organisateur de l’événement.

Depuis 2009, la discipline a pris une tournure plus professionnelle, tout en restant fidèle à ses racines. Des règles strictes ont été instaurées pour garantir la sécurité des combattants. Aucun coup n’est autorisé, si un adversaire a un genou à terre. Les morsures et griffures entraînent une disqualification immédiate. Avec un ring de 50m², un arbitrage rigoureux et des combattants d’exception, le Morengy Iarivo s’impose comme l’événement sportif à ne pas manquer. Cette première édition pourrait bien marquer le début d’une nouvelle ère pour le Morengy, plaçant Madagascar sur la carte des sports de combat traditionnels reconnus à l’international.

L’événement bénéficie d’un partenariat avec les ministères de la Jeunesse et des Sports, ainsi que celui de la Communication et de la Culture. Il vise à valoriser le patrimoine culturel malgache tout en proposant un spectacle inédit, combinant adrénaline, tradition et respect des valeurs ancestrales.

E.F.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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