Publié dans Sport

COSAFA - Alfred Randriamanampisoa fait son entrée au comité exécutif

Publié le jeudi, 01 mai 2025

Un vent de fierté souffle sur le football malgache. Le président de la Fédération malagasy de football (FMF), Alfred Randriamanampisoa, a été officiellement intégré sans passer par une élection au sein du comité exécutif de la COSAFA (Conseil des fédérations de football d’Afrique australe), une décision approuvée lors de la réunion du comité tenue le 17 avril dernier.

Conformément à l’article 15.4 des statuts de la COSAFA, le comité exécutif a la prérogative de coopter jusqu’à deux membres sur proposition de son président. C’est dans ce cadre que Saïd Athouman, président en exercice de la COSAFA, a proposé la nomination de Randriamanampisoa. La proposition a été adoptée à l’unanimité par les membres présents.

Cette intégration d’Alfred Randriamanampisoa représente une reconnaissance internationale pour la contribution croissante du football malgache au niveau régional. Figure incontournable du sport national, le patron du COGELEC a su dynamiser la FMF par des projets ambitieux, une gouvernance modernisée et un engagement ferme envers la professionnalisation du football à Madagascar.

La ratification officielle de sa nomination est prévue lors de la prochaine assemblée générale ordinaire de la COSAFA. En attendant, l’annonce de cette intégration a déjà été saluée par de nombreuses personnalités du monde du sport malgache et africain, voyant en elle une opportunité de renforcer la voix de Madagascar dans les instances régionales du football.

Avec cette nouvelle responsabilité, Alfred Randriamanampisoa aura l’occasion de peser sur le football en Afrique australe, tout en continuant à porter haut les ambitions sportives de la Grande île.

Elias Fanomezantsoa 

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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