Publié dans Sport

Karaté -Coupe internationale - 350 combattants attendus sur le tatami à Antananarivo  

Publié le mardi, 08 juillet 2025

Du 11 au 13 juillet, le Palais des Sports de Mahamasina vibrera au rythme des combats de karaté avec la première édition de la Coupe internationale d’Antananarivo. Une initiative inédite portée par la Fédération malagasy de karaté (FMK), qui vise à inscrire Madagascar sur la carte du karaté mondial.

Avec plus de 350 participants déjà inscrits, âgés de 6 à 17 ans, et représentant cinq pays répartis sur deux continents (Madagascar, France, Comores, Mayotte et La Réunion), cette rencontre s’annonce comme un véritable carrefour de jeunes talents. Ce rendez-vous sportif marque une étape clé pour la relève du karaté malgache.

 

Des préparatifs intensifs à l'Académie nationale des sports. Depuis le début des vacances scolaires, des jeunes karatékas sont en regroupement à l’Académie nationale des sports. L’objectif est d’affiner leur technique en kata et kumite dans les catégories U8, U10, U14 et U17, en vue de décrocher une place en équipe nationale.

Détecter les champions de demain

Selon le président de la FMK, Emile Ratefinanahary, cette coupe servira de plateforme stratégique pour identifier les meilleurs éléments qui représenteront Madagascar lors des compétitions internationales de moins de 14 ans.« Nous voulons intégrer la Youth League dès la saison prochaine. La participation régulière aux stages et compétitions est essentielle pour nos jeunes ».

Dans le cadre de sa collaboration avec la Fédération mondiale de karaté (WKF), Madagascar projette d'envoyer ses plus jeunes combattants à un stage international supervisé par sept médaillés olympiques, chaque mois de juin dès 2026. Une initiative ambitieuse pour booster le niveau technique des moins de 10 ans.

Dès le début du mois d’août, le Challenge Betsileo prendra le relais. Une autre étape cruciale, cette fois orientée vers les sélections pour les championnats mondiaux jeunes.

 

Elias Fanomezantsoa 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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