Publié dans Sport

Coupe du Monde 2026 - Les Barea s’inclinent à Bamako, leur destin dépend de la décision de la CAF

Publié le dimanche, 12 octobre 2025

Une soirée cauchemardesque à Bamako. Madagascar a bouclé sa campagne des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 sur une note amère. Battus 4 buts à 1 par le Mali au Stade du 26 Mars à Bamako, les Barea voient leur rêve de qualification directe s’éloigner. Leur sort dépend désormais d’une décision cruciale de la Confédération africaine de football (CAF), attendue le 14 octobre prochain, qui pourrait rebattre toutes les cartes.

Le ton du match a été donné dès les premières minutes. Portés par un public bouillant, les Aigles du Mali ont très vite trouvé la faille. L’attaquant de l’AJ Auxerre, Lassine Sinayoko, a ouvert le score à la 10e minute avant de doubler la mise à la 64e, bien servi par Wayo Coulibaly.

Entre-temps, Dorgeles Nene (39’) avait déjà alourdi le score, avant que Gaoussou Diarra ne vienne enfoncer le clou dans le temps additionnel.

Les Barea, dépassés par la vitesse et la précision malienne, ont tout de même sauvé l’honneur dans les derniers instants grâce à Johan N’Zin, qui a réduit la marque sur une passe lumineuse de Njiva Rakotoharimalala (90’).

Mais le mal était déjà fait.  4-1, un score sans appel.

Cette défaite plonge Madagascar dans une position délicate. Quatrièmes au classement provisoire des meilleurs deuxièmes, les Barea voient le Cameroun et l’Ouganda menacer leur place, avec encore un match à jouer chacun.

Le Cameroun reçoit l’Angola, tandis que l’Algérie affrontera l’Ouganda mardi. Deux rencontres décisives qui pourraient reléguer Madagascar hors des barrages.

 

« Nous avons tout donné sur le terrain, mais parfois le football ne récompense pas les efforts. Il nous reste à espérer », confie un cadre de la sélection, la voix pleine d’émotion.

Une qualification qui ne dépend plus d’eux

C’est un véritable coup de théâtre dans ces éliminatoires africaines. La CAF a confirmé qu’un nouveau mode de calcul serait appliqué pour départager les meilleurs deuxièmes.

En clair, les points obtenus contre les derniers de chaque groupe seront retranchés afin d’uniformiser les résultats, notamment dans le groupe de l’Erythrée, forfait pour raisons politiques.

Cette mesure, annoncée en mars mais oubliée dans la chaîne de communication, a pris de court plusieurs sélections. Certains entraîneurs n’en ont été informés que jeudi dernier, en pleine compétition.

« C’est incompréhensible. Si la règle avait été appliquée dès le départ, tout le monde aurait joué avec les mêmes cartes », déplore un observateur.

 

Le Cameroun, grand bénéficiaire du nouveau règlement. Ironie du sort, cette réforme profite directement au Cameroun, pourtant freiné par un nul face à l’Eswatini. Avec le retrait des points contre les derniers de groupe, les Lions Indomptables grimpent au classement et pourraient, en cas de victoire face à l’Angola, décrocher leur billet pour les barrages… voire une qualification directe, si le Cap-Vert trébuche.

 

Une situation qui fragilise encore davantage Madagascar, désormais dépendant des calculs de la CAF et des résultats de ses concurrents directs. Avec cette défaite, Madagascar termine provisoirement quatrième au classement des meilleurs deuxièmes. Un rang désormais menacé par le Cameroun et le Togo, qui doivent encore disputer leur dernier match respectivement face à l’Angola et au Bénin.

Les Barea ne sont donc plus maîtres de leur destin. Leur éventuelle qualification pour les barrages dépendra à la fois des résultats de leurs rivaux… et surtout d’un changement de règlement controversé introduit par la CAF.

Elias Fanomezantsoa 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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