Publié dans Sport

Ministère de la Jeunesse et des Sports - Passation de service devant une nombreuse assistance

Publié le lundi, 28 janvier 2019

La passation de service entre l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Tsihoarana Faratiana Eugène et le nouveau ministreTinoka Roberto Frankie Raharoarilala s’est déroulée, hier, au Palais des Sports de Mahamasina. Plus précisément dans la salle de conférence bondée de gens. Cette passation entre les deux hommes  s’est passée comme prévu dans ce lieu mythique du sport mais pas dans les locaux du ministère à Ambohijatovo. Une occasion aussi pour le nouveau ministre de montrer qu’il est un homme de terrain, et où il a aussi partagé sa vision dans l’objectif d’atteindre les buts imposés par les défis ou les « Vina », de l’IEM. D’ailleurs, le sport figure parmi les 13 déclinaisons du nouveau Président de la République, Andry Rajoelina. Dans son engagement numéro 13, le Chef d’Etat s’est engagé solennellement : « le Sport, une fierté nationale ». Et dans le numéro 8, « Nos femmes et nos jeunes pour l’avenir ».

« Notre Président privilégie ce département, car il veut redonner au peuple malagasy sa fierté par le biais de la Jeunesse et des Sports. Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour concrétiser les engagements du Président de la République », annonce Tinoka Roberto. Le nouveau locataire d’Ambohijatovo a déjà annoncé aussi que ces engagements sont largement faisables.  « Je n’ai aucun doute sur notre réussite, mais nous aurons du pain sur la planche. Car, nous allons construire le maximum d’infrastructures sportives dans toutes les régions de l’île et une  Académie nationale des Sports respectivement  dans chaque province. Ceci permettra à nos jeunes de se focaliser sur le sport et les études. L’Etat fera tout son possible pour trouver des bourses d’études aux élèves qui auront des meilleures performances », avance le ministre Tinoka Roberto qui prône l’équilibre régionale.

 

Il a aussi annoncé son intention de collaborer avec tous les acteurs dans le sport sans amoindrir les intérêts de la jeunesse. Il a également dénoncé l’incident du weekend dernier au Palais des Sports de Mahamasina durant son passage lors des championnats nationaux de boxe et taekwondo, tenus en parallèle sur place. « Je ne peux pas me taire pour ce que j’ai vu dimanche en ce lieu. Aucun membre du MJS n’a été vu au Palais des Sports durant les championnats, à part le public qui était composé d’une poignée de personnes. Ce n’est pas étonnant si le public n’est pas venu parce que même le premier responsable du sport lui-même ne s’y intéresse pas. Et je veux qu’on change cette manière de travailler. Ce n’est  pas parce qu’on est fonctionnaire qu’on ne travaille pas le weekend », précise-t-il. Notons que le mouvement sportif, composé des présidents de fédérations sportives dirigés par le président du Comité Olympique malagasy Siteny Andrianasoloniaiko, et les techniciens du MJS, les parlementaires sont  venus honorer de leur présence la cérémonie.

Pour sa part, l’ancien ministre Tsihoarana Faratiana Eugène a souhaité pleine réussite à son successeur, en réitérant qu’il est toujours disponible au service de la Nation. Il a également remercié les membres du personnel du ministère pour leur collaboration.

Elias Fanomezantsoa

Fil infos

  • Mission d’observation - Les pro-Rajoelina entendus par les émissaires de la SADC
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Coopération régionale - Des vétérinaires malgaches au cœur d’un débat à Maurice
  • Perquisitions - MSA et Golf du Rova Andakana passés au peigne fin
  • Actu-brèves
  • Reconstruction - Antananarivo, la reprise s’annonce inégale selon les secteurs
  • Assemblée nationale - Quid de la réintégration des députés anciennement ministres ?
  • Place du 13 Mai - Volte-face des conseillers municipaux de la Capitale
  • Refondation de la République - Herintsalama Rajaonarivelo à la Primature

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Par le bas
    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

A bout portant

AutoDiff