Publié dans Sport

Pétanque - Fédération nationale - Le président poursuivi pour corruption !

Publié le mercredi, 10 avril 2019

Dur, dur pour le président de la Fédération malagasy, Beryl Razafindrainony, accusé de corruption passive. Et pire, la poursuivante dans cette affaire qui ternit encore un peu plus l’image de la pétanque malagasy n’est autre que la Fédération Internationale de Pétanque et Jeu Provençal (FIPJP), soit l’instance suprême de cette discipline.  A part cette suspicion de corruption, le président de la Fédération malagasy est également accusé de malversations financières, concussion et exploitation de joueurs. Bref, du lourd rien que du lourd pour lequel Beryl Razafindrainony devra s’expliquer aux membres du conseil de discipline de la FIPJP qui le convoquent à Almeria (Espagne) le 1er mai prochain. L’issue de ce « procès sportif » scellera le sort de Beryl Razafindrainony qui, il y a quelques mois, a été poussé par l’instance internationale vers la porte de sortie de la présidence de la fédération. Bien que cette injonction ait été suivie à la lettre par le concerné, cela n’efface pas pourtant ses fautes auprès de l’internationale.

Cette dernière qui affirme dans sa lettre adressée à cet ex-président, en théorie, qu’elle possède des preuves et des témoignages de ces méfaits. Alors que la Fédération internationale hausse le ton, le ministère de la Jeunesse et des Sports malagasy se mure dans le silence. Une voix autorisée dans ce département avance cependant que vaut mieux attendre la décision du conseil de discipline de la Fédération internationale avant de se positionner. Une léthargie ministérielle constatée également face aux récriminations des uns et des autres sur le déroulement du championnat de Madagascar en cours. En effet, ce sommet national se joue actuellement avec des joueurs ne possédant pas de licence ou plutôt la licence n’est pas exigée pour y prendre part. L’appellation « open » est ainsi plus appropriée à cette compétition que le terme championnat. Aucune Fédération nationale digne de ce nom ne laissera pas aux joueurs non licenciés de prendre part à un championnat de Madagascar, la plus prestigieuse des compétitions.
Une aberration autorisée pourtant par le ministère dont le silence équivaut à un consentement…
Rata

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff